- le mode de vie à la française.

Qu'est-ce que la vie à la française ? Certainement un concept bien particulier pour que l'on se donne la peine d'en parler. Il faut savoir que la France sorcière vit à un rythme qui lui est propre. Comme ses habitants étaient l'incarnation de tous ces clichés véhiculés sur le pays dans le monde moldu, les sorciers sont terriblement attachés à leurs coutumes et leurs valeurs. On les dit fiers, arrogants, peu enclins à s'exprimer dans la langue de Shakespeare, des vérités dont ils ne cherchent pas à se cacher. Mais ceci n'est rien d'autre que la partie immergée de l'iceberg.

éducation,
Durant les premières années de leur vie, les sorciers apprennent les rudiments de la lecture, des mathématiques et de la magie à la maison. Avec des tuteurs pour les plus riches, avec leurs parents pour les sorciers aux faibles revenus. Contrairement aux Britanniques, les sorciers français reçoivent leur baguette à l'âge de treize ans et non onze ans comme la majorité des Européens. On estime qu'avant cet âge, la personnalité de l'enfant est trop malléable pour qu'une baguette digne de lui le choisisse.
Qu'importe le milieu social d'origine, les enfants sorciers partagent des valeurs universelles sur le territoire. La première est sans aucun doute le respect des aînés. Les plus jeunes doivent obéissance aussi bien à leurs parents qu'à leur grand frère et/ou soeur. Dans les hautes sphères de la bourgeoisie et de la noblesse, cet égard envers les plus âgés est particulièrement visible lors des repas au cours desquels seuls les parents et les enfants mariés sont autorisés à prendre la parole. Les autres doivent attendre que l'on se soit adressé à eux pour s'exprimer. Le manquement à cette règle primordiale de bonne conduite est souvent punie par les châtiments corporels. Aucune loi ne vient punir les violences faites à l'enfant, on estime normal que les parents redressent les tords de leur progéniture par le biais des coups : souvent, il s'agit de simples claques, de petites fessées ; parfois la brutalité est bien plus marquée.

politesse et bonne conduite,
À l'instar des enfants, les adultes se doivent de respecter un protocole drastique lorsqu'ils sont en société. La bise est de rigueur entre les membres d'une même famille ou les amis proches, si et seulement si les personnes sont de même rang. Dans le cas inverse, la courbette sera de mise. Il faut savoir que les amitiés et les amourettes entre les différentes classes sociales sont rares et mal vues. La noblesse reste avec la noblesse, la bourgeoisie -malgré ses aspirations à viser plus haut- reste avec la bourgeoise, et le petit peuple avec le petit peuple.
Les hommes sont tenus d'ouvrir les portes aux femmes, et doivent toujours monter les escaliers devant elles, au risque d’apercevoir un bout de chair ou de tissu qu'elles souhaiteraient cacher. On nomme Mademoiselle la sorcière non-mariée, et Madame celle à la bague au doigt.
Avant d'adresser la parole à une personne de la noblesse, il est de coutume d'indiquer son titre sans prononcer son prénom ; Madame la Comtesse, Monsieur le Prince.

mariage,
Le mariage a lieu selon la vieille tradition sorcière, les époux se jurent assistance et partage de la vie commune via le sortilège du Serment Inviolable. L'Enchaîneur, celui qui exécute le sortilège, est la mère de la sorcière. Dans le cas où cette dernière ne peut assister au mariage (mort, disparition, etc.), la tâche revient dans l'ordre à sa tante, sœur ou cousine. Les mariages contractés sur papier à l’Hôtel de ville sont considérés comme caduques et n'ont aucune valeur juridique au sein de la communauté sorcière mais ils permettent néanmoins aux époux que de porter le nom de l'autre. Les divorces sont une chose assez rare au sein de la communauté sorcière en raison la difficulté et la dangerosité de la cérémonie, en général, les sorciers ne se remarient qu'en cas de mort de leur précédent époux, après un deuil religieusement respecté d'un an, durant lequel le veuf ou la veuve devra se vêtir de noir.

monnaie,
1 franc d'or = 46 francs d'argent = 506 francs blancs.
1 franc d'argent = 11 francs blancs.

art et mode,
Nul ne l'ignore, le peuple français est réputé pour son incroyable bon goût. Alors que le modernisme et l'abstrait se sont peu à peu faufilés dans la culture moldue, les sorciers restent attachés aux grands classiques. Encore émerveillés par les œuvres de la Renaissance et amoureux de leur Mona Lisa, les Français ont une large préférence pour ce qu'ils appellent les mouvements purs : le réalisme et le romantisme. Également attachés à la sculpture, les sorciers s'inspirent principalement des Grecs dans leurs oeuvres ; les statues sont parfois blanches, parfois peintes, et on la particularité de s'animer à la nuit tombée.
En matière de mode, les tenues se font plus modernes. Les vêtements de soirée sont les mêmes que l'on peut voir défiler sur les podiums moldus. Les tenues de la vie quotidienne y ressemblent, mais restent plus sobres. Les hommes portent le haut-de-forme, couvre-chef que l'on retrouve étrangement sur les têtes des magiciens, mais ne vous attendez pas à en voir sortir un quelconque lapin blanc.

transports,
Balais et carrosses se heurtent et s'esquivent dans les rues françaises. À vrai dire les balais sont assez peu utilisés, les voitures tirées par des chevaux ailés sont nettement plus prisées.

sexualité,
On s'étonne de voir un pays si attaché à l'étiquette et si libéral en matière de sexualité. Sans tabou, les jeunes femmes et les jeunes hommes peuvent s'adonner librement aux relations charnelles dès leur seize ans, âge de la majorité sexuelle. Les dames parlent de leurs aventures, les hommes des leurs, sans jamais choquer les esprits. On nommera Don Juan les sorcières et sorciers aux grands nombres de conquêtes, preuve de l'égalité homme/femme qui règne et a toujours régné en France. Et si les relations entre homme et femme sont parfaitement libres, il en est de même pour les relations entre sorciers de même sexe. L'homosexualité n'a jamais dérangé, mais les mariages restent réservés aux couples hétérosexuels. Ces unions ayant pour but de créer des alliances entre les familles, et surtout de mettre au monde une descendance, on préférera se marier, honorer sa famille et son nom ; et vivre une idylle à côté avec un amant. Quelques couples se forment entre sorcier gay et sorcière lesbienne à la vue de tous. Ces couples sont quelque peu moqués, on peut souligner des expressions caricaturales telles que : Madame est très Monsieur et Monsieur est très Madame.

loisirs,
Les sorciers passent beaucoup de temps au théâtre et à l'opéra, amoureux des arts dramatiques, ils aiment également s'exalter devant les spectacles dansés et sont pleins d'admiration devant les ballerines russes qu'ils estiment et adulent. Qu'importe le milieu social, lorsque les portefeuilles ne peuvent pas se permettre de voir une pièce de leurs propres yeux, les sorciers se mettent à organiser des prestations à la vue de tous ; spectacles de marionnettes, musiciens et danseurs des rues ; le passage parisien se retrouve alors envahi par les petits artistes et le public exalté. À côté des arts, les sorciers apprécient également le sport. Le quidditch est l'activité du peuple tandis que les hautes sphères préfèrent les courses de chevaux ailés et l'escrime.

- traditions -

le culte de la mère,
S'il y a bien une chose sur laquelle la grande majorité des sorciers s'accordent est que la religion est une affaire de moldus. Sans Dieu, ni religion ; les sorciers ne respectent que la magie. Certains rares disciples ont fait de cette tradition un culte qui personnifie la Magie en la personne de la Mère ; une matrone qui dominerait les esprits des sorciers et qui offrirait le don de la magie aux sorciers de génération en génération. A Paris, les fidèles se retrouvent à Notre-Dame, prient et honorent la mère.

la pause baguette,
A 16h, vient la pause baguette. Les boutiques ferment, les employés quittent leur bureau, lâchent leur baguette pour rejoindre les cafés et se relaxer le temps d'une heure en dégustant un café, noir la plupart du temps, un croissant et une tartine de pain beurré.

- calendrier sacré -

la nuit de blanche, (31 octobre)
Lors des nuits de solstice, la frontière entre le monde des vivants et le monde des morts s'estompe peu à peu pour finalement complètement disparaître le 31 octobre. C'est à cette date que les sorciers décident d’honorer leurs morts ; habillées de blanc, les familles se réunissent, allument des centaines de bougies et profitent de la soirée pour communiquer avec leurs proches décédés.

la fête du lys fou, (semaine du 21 mars)
Durant sept jours, du lundi au dimanche, la grandeur du pouvoir royal est célébrée partout en France lors de festivité des plus animées. Durant cette période, les Français sortent déguisés ; le peuple s'habille comme la noblesse et la noblesse comme le peuple. Les portes de Beauxbâtons sont ouvertes à tous les Français durant cette période, les visites se font nombreuses, les jardins sont souvent envahis par les enfants qui s'adonnent à la chasse aux lys en chocolat, cachés un peu partout sur le domaine. Durant toutes la semaine on se retrouve pour chanter, danser, faire de la musique dans les rues, jeter des confettis.

le jour des amours, (28 février)
Chaque année est célébré le jour des amours. Durant la journée, les femmes offrent des macarons rouges à l'être aimé. Puis, à la nuit tombée, les hommes ayant reçu des macarons peuvent offrir un cadeau en retour ; en guise de présent, les femmes reçoivent à leur tour, ces petites douceurs, qui seront blanches et non rouges. L'absence de cadeau doit être considérée comme la preuve d'un amour à sens unique. Il est de coutume d'offrir des chocolats aux membres de sa famille et ses amis proches ; à la différence des chocolats échangés par passion, les macarons dits "de courtoisie" ne seront pas de couleur unique, les boites seront remplies de plusieurs macarons aux différentes teintes.