⊰ REZ-DE-CHAUSSÉE ⊱ Le rez-de-chaussée est avant tout dédié à l’enseignement, fonction première de l’établissement. Mais toutes les directrices ont vus en le genre masculin un enclin à la voie scientifique. C’est pourquoi les classes de sciences magique tel que les potions ou bien l’apprentissage de la médicomagie ou encore le contrôle et la régulation du monde magique animal sont les plus présentes dans le rez-de-chaussée de cette aile. Les classes y sont bien souvent différentes, la pratique et théorie ont tous deux une importance égale et les directeurs de maisons souhaitent que leurs élèves sachent s’y prendre tout autant en situation réelle. Divers laboratoires de potions notamment ou d’études de membres d’êtres magiques, tout a été mis en œuvre pour favoriser l’apprentissage et l’excellence. Quelques salles de classe a belle allure sont dispersé ici et là en marge des couloirs large et éclairés. Un parquet en parfait état, brillant et sans bruit, des pupitres superbement travaillés et de nombreux instruments mettant en avant les diverses notions des cours dispensés à l’académie.

⊰ PREMIER ETAGE ⊱ La première porte à droite donne sur une immense salle dont le plafond est à au moins sept mètres d’hauteur, de quoi donner le vertige ! Et avec plus d’une cinquantaine de mètres de long, ce lieu ô combien impressionnant se charge de l’enseignement au maniement de l’épée, l’art de l’escrime y est d’ailleurs dispensé depuis un siècle et forme les meilleurs manieurs d’armes d’Europe, une réputation que Beauxbâtons souhaite à tout prix conserver. Pour cela, elle donne loisir aux élèves de pratiquer le combat à l'épée chaque soir. La pièce est ouverte dès 15 heures, chaque homme est alors libre de s'y rendre dès son ouverture pour s'adonner à cette pratique. Si la plage horaire de l'après-midi est "libre", dès 18h, à raison de deux fois par semaine, chaque étudiant doit pratiquer le maniement de la lame jusqu'à 19h, avant le dîner. Les cours d'escrime ne sont nullement vus comme une corvée mais comme un plaisir pour les hommes qui pour beaucoup, s'y rendent plus souvent que leur emploi du temps le leur oblige.

⊰ PREMIER ETAGE ⊱ En parallèle au Palestre des lames, une salle de même aspect s’adonne à la pratique de sport divers ayant pour but de muscler ces jeunes hommes. Des professeurs à l'endurcissement physique se relayent pour donner aux jeunes hommes un corps magnifiquement sculpté et digne du dieu de l'Olympe, Apollon. Là encore car la beauté à la française ne se doit d’être entaché. On cherche, derrière cet entrainement physique à donner aux étudiants un mental de fer. Leur interdire l'abandon, les encourager à persévérer quoi qu'il en soit, les pousser à aller plus loin? Leurs heures de préparation ont alors une double portée correspondant à l'enseignement qu'on souhaite leur prodiguer.

⊰ PREMIER ETAGE ⊱ A proprement parler, ce n'est pas tout à fait un théâtre, c'est en fait bien plus petit. Si l'endroit semble être une salle abandonnée de part les nombreux objets entreposés ici et là dans la pièce, il n'en est rien. L'abondance d'outils est dû au fait que la Gouvernante, comme se fait appelée, a collecté tous les élements qu'elle juge nécessaire au bon apprentissage de ses hommes. Divers costumes sont accrochés au quatre coins de la pièce, quelques cannes et une grande allée où elle fait défiler les mâles de Beauxbâtons afin de leur donner "la démarche de l'Excelllence" comme elle aime dire. On y apprend également à servir les femmes, à se comporter poliment et selon les codes de la société magique française qui se veut encore très conservatrice.

⊰ DEUXIEME ETAGE ⊱ Si le premier étage de l'aile Céleste met mes muscles et les consciences des jeunes hommes de Beauxbâtons à rudes épreuves, le second lui, préfère les apaiser. A la façon des places romaines dans l'Antiquité, des bains chaud, des piscines, des douches, des hammam ou mêmes des espaces de massages ont élu domicile au second étage. Véritable bijoux d'architecture, les thermes ont su allier mosaïque, carrelage et colonnes de marbres pour former un environnement propice relâchement. La particularité de l'endroit est que tout homme souhaitant profiter des services proposés se doit de s'y rendre nu. Du moins, ils peuvent se promener habiller d'un peignoir mais ont pour obligation de jouir des bains sans tissu sur leur peau. Néanmoins, l'établissement bannis les relations homosexuelles en son sein, cela dans le sens où chacun doit pouvoir profiter des thermes sans devoir subir les ébats de ses camarades.

⊰ DEUXIEME ETAGE ⊱ Considéré comme le jumeau du Hall des Bavardages de l'aîle Zénith pour quelques uns, l'Hôtel des Distractions, lui, répond à des désirs différents. Réputés moins avides de potins croustillants, les étudiants préfèrent se distraire avec quelques jeux magiques, bouquins mais aussi, très simplement, en discutant. Les sujets de discussions y sont d'ailleurs très souvent politiques. Cette grande salle à la moquette bleuté et aux larges fenêtres fait office de salle de détente on y trouve le gigantesque billard magique -qu'on dit ensorcelé par un puissant mage d'il y a plus d'un siècle-, un salon de bavardage et une bibliothèque.

⊰ DEUXIEME ETAGE ⊱ Une immense porte de merbeau finit les lieux et donne accès à toutes les chambres des étudiants. On y accède en tapotant cinq fois, selon un rythme uniquement connu des hommes, à la porte qui se déverrouille aussitôt. On traverse ainsi d'interminables couloirs où toutes les chambres des étudiants se situent, à la façon des plus grands hôtels parisiens. On remarque à quelques exceptions que les habitantes des chambres sont de plus en plus âgées à mesure que l'on traverse les couloirs. Selon leur statut dans la société magique, certains enfants de grandes familles peuvent obtenir les chambres les plus éloignées de la grande porte d’ébène, pour garantir une intimité maximum. Les résidents sont également répartis selon leur maison, un Gentiane ne dormira jamais aux côtés d'un Lys, par exemple. Les chambres sont soient doubles soient triples. Ces chambres ne sont pas bien grandes tant elles sont nombreuses. Les lits sont parfois doubles quand une chambre accueille deux hommes, parfois ce ne sont que des lits simples. Pour les chambres triples, il arrive rarement qu'elle se compose de deux lits (l'un double et l'autre simple) mais plus généralement de trois lits simples. La décoration, quoique toujours différente, reste toujours sobre et classique.

⊰ DEUXIEME ETAGE ⊱ D'anciens dortoirs –datant de l’époque où, en raison des maisons, chacune d'elles devaient posséder un dortoir où tous les étudiants d'une même maison devait dormir- sont encore ouverts, quoique plutôt peu fréquentés en raison des lieux abandonnés et mal éclairés. Nénamoins, il arrive d'y croiser quelques élèves aimant s’y rendre pour s’isoler. Mais les lieux sont avant tout connus pour abriter les ébats d'hommes homosexuels qui apprécient les lieux pour leur tranquillité, laissant ainsi livre cours à toute pratique sexuelle. Si les gays du château ont tendance à s'y retrouver, ce n'est pas qu'on leur interdit ailleurs, mais qu'être à l'abri des regards leur est plus agréable.