⊰ REZ-DE-CHAUSSÉE ⊱ Pièce maitresse du lieu, elle fait office de vitrine du château qui a fonction de salle de banquet durant l’année comme de salle de réception lorsque la famille royale décide d’inviter le beau monde. On y sert chaque fois une cuisine d’un grand raffinement et traditionnellement française. Dorures, statues dorées, peinture de la Renaissance, tout est fait pour impressionner le visiteur. Longue de dizaines de mètres, elle est la salle la plus imposante du château. Les lustres sont indénombrables, les miroirs disposés ici et là reflètent quiconque et donnent l’impression que la personne connait quatre jumeaux. En période scolaire, plusieurs tables sont positionnés dans le sens de la largeur, elle occupe toutes beaucoup de places et sont chacune juxtaposées jusqu’aux deux bouts de salle. Les tables sont habillées d’un fabuleux lin blanc et des chandeliers d’argents parsèment les nappes. Lors des réceptions données généralement lors d’évènements nobles, de vacances ou parfois même de week-ends, la salle se vide et laisse place à de grands buffets et quelques petites tables rondes.

⊰ REZ-DE-CHAUSSÉE ⊱ Pièce de taille moyenne, elle est sans nul doute la plus protégée du château. Si elle n’est que rarement utilisée, pour des sacrements ou annonces capitales en rapport avec la royauté, elle est néanmoins pourvue de cinq gardes –deux à l’extérieur et trois à l’intérieur-, couvrant jour et nuit les merveilles que la pièce recèle. Si un tel dispositif y est installé, ce n’est pas pour rien. La figure centrale de l’endroit est le trône d’argent, orné de pierres précieuses, ici et là du saphir, du rubis, c’est un joyau très admiré par la noblesse. Autre chef-d’œuvre du lieu, la Couronne. Plus belle pièce du Royaume diront certains, elle a été coulé dans l’Or d’Indonésie et sont incrustés de multiples diamants de Sibérie. Autres joyaux moins onéreux mais tout aussi inestimable, deux perles de la Grande Reine y sont entreposées, raison pour laquelle l’endroit est surprotégé.

⊰ PREMIER ETAGE ⊱ Antre de la sagesse et de la culture, la Bibliothèque, aussi nommé, plus formellement, le Temple des Ouvrages, accueille des milliers de bouquins, grimoires et autres écrits. Les livres y sont rangés avec une attention particulière, classé par domaine, puis par spécificité, de plus par auteurs et enfin par ordre alphabétique. Gare à ceux qui ne se plieront pas aux règles précédemment citées, les tenancières du havre de la connaissance sauront résoudre ces impolitesses. En effet, les gardes de ce fabuleux entrepôt de l’érudition sont au nombre de quatre et ne sont autres que des fées. Quatre fées veillant à l’ordre dans leur refuge. Chacune a son propre caractère et guide les élèves dans leurs recherches.

⊰ PREMIER ETAGE ⊱ Petite pièce à peine plus grande qu’une salle de classe où le Club des littéraires aime à se réunir dans le but de débattre sur leurs dernières lectures. Leurs réunions sont toujours très tardives car ce groupe réunit les plus grands esprits de l’école, chacun mettant un point d’honneur à ses études. Leur soirée sont souvent plus animés que l’on ne se l’imagine. Les grosses têtes de Beauxbâtons s’octroient le plaisir de débattre de vive voix sur les quelques lectures entreprises. S’il arrive qu’ils se consacrent aux œuvres de fictions, ils aiment à se chamailler sur des sujets plus philosophiques. Inspirés par les textes historiques, ils se demandent comment le monde aurait évolué si un événement aurait tourné d’une autre façon, ou si les recherches de Guy de Pimprenelle avait conduit à l’apparition d’un remède contre l’Éclabouille.

⊰ PREMIER ETAGE ⊱ La seule et unique salle de classe se trouvant dans l’aile Aurore du château, la salle de Divination. Elle a élu domicile en cet endroit en raison d’un mythe qui l’entoure, celui-ci prétendant qu’une voyante ayant prédit le couronnement inattendu de Marie-Anne II, ancienne Reine de France sorcière. On y dit que son esprit y repose et que la pratique de la Divination y est donc plus favorable. Néanmoins, le mystère reste entier. Si quelques praticiens de la Divination aime à dire qu’ils se sentent plus en confiance et qu’ils se sentent comme porter par une aura. D’autres, d’un naturel plus pragmatique, préfèrent penser répandre le fait que la Divination, peu appréciée en France, aurait trouvé sa place dans une pièce loin des autres salles de classe, par manque de place.

⊰ DEUXIEME ETAGE ⊱ Une pièce absolument somptueuse. On y pénètre par une petite porte en bois d’olivier et qui donne sur un lieu dont la superficie égale facilement les cinquante mètres carrés et dont les murs sont cachés derrière les plus belles armures du pays. Tantôt de fer travaillé main, tantôt incrusté de bronze et de cuivre pour l’aspect esthétique, chacune de celles-ci sont uniques à leur façon et constitue un véritable trésor pour l’académie. Si elles y sont entreposées là durant toute l’année, chaque quart de siècles a lieu un évènement de grande envergure, le Tournoi National de Duel à dos de Cheval Ailé (TNDCA) où les participants revêtissent ces bijoux pour les exposer fièrement lors de combat dans les airs. La pièce maitresse de l’endroit n’est autre que la divine armure de Charles (III) le Superbe qui fit couler son armure dans de l’or véritable. Une légende raconte que seuls ses héritiers sont en mesure de la porter, elle repousse tout étranger à son sang.

⊰ DEUXIEME ETAGE ⊱ Une pièce qui revêt peinture blanche, carrelage tout aussi immaculé et des lits plutôt confortables, leurs matelas sont faits d’une plume de canard très réputée. Les trois infirmières sont à la disposition de leurs élèves et y prodiguent des soins à la hauteur de la réputation du château. Pas une potion ne manque à leur infirmerie, remèdes, soins et autres herbes médicinales confèrent à leur bénéficiaire des bienfaits inégalés. La pièce comporte plusieurs fenêtres donnant sur la grande cour de galet blanc et plus loin sur les fabuleux jardins de Beauxbâtons, une vue dont les infirmes se plaisent très bien. Le cadre reposant de l’endroit prodigue aux malades un rétablissement à la hauteur des attentes de l’établissement.

⊰ DEUXIEME ETAGE ⊱ La dernière pièce de cet étage est de loin la plus impressionnante, la salle de bains des maîtres (préfets). Immense, elle comporte une baignoire aux allures de véritable piscine mais de porcelaine et décorée à la peinture, elle mousse à chaque heure de la journée et stagne à une température de trente-neuf degrés en tout temps. Un jacuzzi y est même installé en complément pour le bien-être des dirigeants de maisons. Quelques douches privées s’y trouvent à gauche comme à droite après être entrée par la porte principale. La baignoire géante est au centre de la pièce à quelques pas de baies vitrées donnant sur les fontaines du grand domaine ainsi que les quelques labyrinthes de haies. Le style décoratif de cette salle de bain a de très nombreuses influences italiennes, on y retrouve surtout les vasques des lavabos en porcelaine et aux courbes douces, les robinets sont plaqués argents et sont taillés de sorte à ce que des papillons y sont gravés avec finesse et précision.