je ne sais quoi faire de moi quand je suis avec toi (feat Genesis) [HOT]

Alexandre s'observe dans la glace de sa chambre. Il n'est pas du genre superficiel mais cet après midi il ne peut arrêter son choix sur une tenue pour la fête qui aura lieu dans quelques heures. Une tenue qu'il ne gardera pas longtemps à priori, au vu du carton d'invitation des plus explicites. Et quand bien même ça ne serait pas le cas, le jeune homme n'avait pas prévu de rester chaste durant la soirée. Surtout que Genesis sera là, alors il faut qu'il lui montre qu'il n'a plus rien à faire de lui, surtout depuis l'annonce royale faite récemment. Le mariage du siècle. Tu parles...Une arnaque oui. Parce que Alexandre connait Genesis, et il sait qu'il n'est pas amoureux, qu'il fait ça parce qu'il le doit. Et le sorcier compte bien lui faire regretter son manque d'engagement datant de plusieurs années. Il veut lui faire payer ce secret qu'il a voulu garder sur eux. Sur lui. Il sait pourtant qu'il est la cause de ses propres tourments, car il n'a jamais pu oublier le blond, mais dans son esprit, il en est arrivé à cette décision à cause de l'inaction de Genesis. Chaque action a une conséquence.

Le jeune Baudelaire soupire et retire la chemise qu'il vient de passer, la jetant sur son lit avant d'en prendre une plus sombre, reflétant son état d'esprit. La vérité est que ses fiançailles le peine plus qu'elle l'énerve. Il est triste pour Genesis et sa pauvre fiancée. Triste pour lui aussi. Car avec ce mariage, la seule opportunité pour qu'il soit réuni avec Genesis, s'ils parviennent par un miracle à se rabibocher, c'est de retourner dans leur vieux schéma, Alexandre redevant son petit secret bien gardé. Et ça le Baudelaire s'est juré de ne plus l'être. Il veut vivre libre, il veut aimer simplement. Sauf que l'amour ce n'est jamais simple. Il boutonne le dernier bouton de sa chemise, légèrement ouverte sur son torse, dévoilant juste assez de peau. Alexandre compte bien s'amuser ce soir, profiter de cette liberté, et emmerder Genesis au passage même s'il sait que ce dernier ne montrera aucun signe de jalousie. Il est bien trop élevé pour ça. A cette pensée, Alexandre se met à rire tout seul alors qu'il enfile ses chaussures, enfin prêt. Sa si bonne éducation était fréquemment remise en question lorsqu'ils sortaient ensemble. Les choses que le blond lui faisait...Malgré lui et malgré les années, il sent le désir s'emparer de lui. Il est toujours aussi faible lorsque le blond rentre dans l'équation. Il est et restera son premier amour, son seul amour sûrement. Alexandre ne peut se marier et fonder une famille, il est voué à vieillir seul. Mais tout cela, ce n'est pas pour tout de suite. Ce soir il peut encore profiter de sa jeunesse et laisser d'autres profiter de son corps.

Il débarque à la fête avec un peu de retard, pas pour se donner un genre, Alexandre est au dessus de ce genre de choses. C'est juste qu'il n'aime pas arriver dans une fête le premier, il a toujours l'impression que c'est glauque. Ils sont dans un appartement luxueux, avec toute la richesse dont la noblesse peut faire preuve. De la nourriture à foison, mais surtout de l'alcool de toute sorte. De la musique qui hurle dans les différentes pièces. Les gens qui boivent, s'étreignent et s'embrassent déjà. Alexandre prend une première coupe de champagne qu'il boit d'un trait, avant d'en prendre une seconde qu'il se décide à savourer. Il salut ceux qu'il connait, retrouve certains amants d'un soir qui le regardent avec envie, sauf qu'Alexandre ne fait pas dans la répétition. Il passe de pièce en pièce, plus observateur que participant lorsqu'il se fige en entrant dans un des grands salons. Genesis est là. Putain qu'il est beau. A chaque fois qu'il le voit, Alexandre à l'impression de le redécouvrir comme la première fois. Si seulement il avait su, il ne se serait pas lancé dans une telle histoire. Certains disent que l'amour vaut d'être vécu même s'il est douloureux. Alexandre lui n'est pas de cette avis.

Il termine sa troisième coupe de champagne, en songeant qu'il va avoir besoin de quelque chose de plus fort, avant d'avancer vers Genesis, ignorant le regard des autres invités. "Eh bien qui voilà ? Le prince en personne..." dit il avec ce ton acerbe qu'il arbore uniquement avec Genesis. "J'ai entendu la bonne nouvelle...félicitations prince." reprend il en plongeant son regard dans le sien. L'amour qui l'habitait avant a été remplacé par la colère. Il fait une petite courbette qui n'a rien de respectueuse avant de s'approcher du blond, entrant dans son espace personnel pour que seul lui puisse l'entendre. "Je plains cette pauvre fille qui a hérité de toi..." dit il simplement, sans quitter Genesis des yeux. En réalité, Alexandre l'envie. Il voudrait être avec Genesis, être son fiancé. Clamer au monde que Genesis lui appartient et qu'il appartient à Genesis. Mais ce souhait là ne sera jamais réalisable. Ce qui le laisse amer et en colère. "Tu t'es prévu un petit encas ? Juste au cas où tu pourrais pas assurer tes devoirs de mari ?" balance t'il dans un murmure. Il sait que quoi qu'il arrive, Genesis fera ce qu'il faut, parce que c'est le genre d'homme qu'il est. Il veut juste lui faire du mal, creuser encore plus le fossé existant entre eux.
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Fiançailles. Unions. Voilà de bien vilaines paroles. J'avais fais la rencontre de ma futur épouse et, inutile de le préciser, cela ne c'était pas forcément bien terminé. Je me souviens encore de son sourire si innocent s'évaporant lors de mes paroles bien cruelles. J'y avais été fort. Peut-être aurais-je du m'abstenir...Après tout, Athénaïs était tout aussi concernée que moi, elle non plus n'avait pas choisi ces fiançailles. Bon, elle le prenait beaucoup mieux que moi, après tout, les Princes sont de merveilleux partis pour les jeunes demoiselles souhaitant s'imposer dans la noblesse. Certes, les Ambroise ne sont pas destinés à monter sur le trône, heureusement car je ferais un bien piètre roi, mais nous étions de sang bleu, cousins des Leroy, les plus proches parents de ceux-ci. Un « ami » à moi avait décidé de faire une petite fête comme je les appréciais tant. L'invitation m'était parvenue récemment, alors qu'Antonin sautait déjà de joie face à cet événement. Oui, mon meilleur ami et amant avait tendance à adorer ce genre de petite sauterie. Sexe, alcool, secrets...De quoi vous faire tourner la tête. J'avais donc prévu de m'y rendre, plus pour y faire de la figuration que pour y participer. Quoi que...je me connais, dès que j'aurais l'occasion de sauter sur quelqu'un et bien, j'allais le faire. J'étais certes fiancé, mais dans cette communauté l'adultère n'était pas spécialement mal vu et puis, cette petite fête était assez « privé » et je n'avais pas pris soin d'invité la Comtesse de Perigueux. Elle ferait clairement tâche dans cet environnement obscène, après tout, elle est toujours vierge.

Je prends donc le temps de me préparer. Quand je sors en société je me dois d'être irréprochable et physiquement parfait, ça en allait de la réputation de ma famille et, étant près à tout pour ceux-ci, il fut évident que je fis défiler les tenues. « Prends le blanc...le blanc te va à merveille. » Je souris face à mon meilleur ami qui se goinfrait de raisins, assit en tailleurs sur mon lit. Le voir collé à moi était devenu une habitude pour nos proches, beaucoup pensaient que nous étions juste meilleurs amis fusionnels. Si seulement ils savaient. « C'est salissant...mais...je prends le blanc si tu prends le blanc. » Il lève les yeux au ciel et voilà le deal passé. Il se lève et me gratifie d'un clin d'oeil avant de s'en aller pour s'apprêter lui-même. Nous avions prévus de nous retrouvés sur place, préférant moi-même y aller avec mon plus jeune frère et quelques proches qui vivaient dans la cour royale. Une fois le costume blanc enfilé, coiffé les cheveux en arrières, nous nous dirigeons tous vers le carrosse aux chevaux ailés majestueux pour nous rendre au point de rendez-vous. Le temps du trajet fut assez court, malheureusement, une fois sur place je dû faire le tour du propriétaire pour saluer de nombreuses personnes...non sans boire au passage s'il vous plaît. De nombreuses maîtresses et amants se trouvaient déjà sur place. Il faut dire que je ne chômais pas et profitais de ma liberté sans retenue, néanmoins jamais je dis bien ja-mais je ne m'accrochais à l'un ou l'autre. Non, plus depuis Alexandre. D'ailleurs, secrètement, j'espérais ne pas le croiser ici sachant déjà que la soirée pourrait dégénéré face à cette blessure béante qui saignait encore en moi malgré les six années passées.

Je suis à mon sixième ou septième verres, j'ai cessé de compter après le troisième, et la fête commençait à s'animer. J'avais fuis dans une pièce pour essayer de me décoller de plusieurs lèches-bottes, cherchant surtout à savoir ce que j'allais faire de ma soirée. C'est alors qu'IL arriva. Il vient se positionner devant moi et je me fige, crispé, le regard et le visage totalement neutre. Il me lançait des félicitations suivies d'une courbette peux respectueuse. « Duc d'Occitanie... » Une simple parole, une simple prononciation. Il ne méritait pas plus, pas avec ce qu'il m'avait fait subir, avec ce qu'il me faisait encore subir maintenant. Je serre ma main autour de cette coupe de champagne. Il sait comment je suis, il sait que je réagis au quart de tour et que dans ces moment-là, je peux me montrer méchant et blessant. Mais mon ex amant ne semble pas y prêter attention, car déjà, il s'approche de moi pour que nos paroles ne soient compréhensibles que par nous deux. Je serre les dents face à ses mots. Il me faisait quoi là ? Le cœur battant plus rapidement, je détourne les yeux durant quelques instants. Alexandre avait toujours été l'homme que j'avais aimé plus que de raison, mais il avait également été l'homme qui m'avait lâchement abandonné avec une simple lettre de rupture foutue dans mon sac. Charmant. J'avais mis deux ans à m'en remettre et encore, je n'étais pas guéri. Parce que en plus de le croiser dans les couloirs à Beauxbâtons, étant professeur assistant en grands efforts, je lui donnais quelques fois cours.

Je reviens poser mon regard sur lui, plongeant mes yeux dans les siens. Heureusement les invités étaient bien trop occupés à s'embrasser ou encore à boire pour nous observer, mais je devais rester discret. Ma voix s'élève juste assez pour qu'il m'entende, d'une résonance froide et cruelle, mes paroles sont violentes et un sourire arrogant se dessine sur mes lèvres. « Un en cas ? Non, j'en ai prévu plusieurs. Après tout, tu sais à quel point je suis gourmand à ce niveau là. Puis, ne la plains pas, elle aura au moins la joie de mettre au monde un héritier de sang royale. Maintenant, excusez moi Monsieur le Duc, mais j'ai des personnes à saluer...plus que poliment ! » Je m'incline légèrement avant de reculer de plusieurs pas et de lui tourner le dis, me dirigeant vers un couloir assez vide. J'ai besoin de m'éloigner de lui avant que les choses ne tournes mal, sa présence me fait déjà souffrir en sois. J'ai besoin de m'isoler. Partir n'était pas envisageable, pas maintenant, il était trop tôt. Je tombe sur le bar et fonce dessus pour me servir un verre de Whisky bien mérité.
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L'annonce de son titre le fait sourire. Dans la bouche de Genesis ce n'est pas une marque de respect, ou une reconnaissance de son titre. C'est le nom qu'il a désormais dans son esprit. Même plus un prénom, juste un titre, comme tant d'autre. Alexandre ne devrait pas se laisser atteindre par cette petite pique, il est bien plus fort que ça. Il ne montre rien d'ailleurs face au prince, plutôt mourir que montrer un quelque signe de faiblesse. Mais à l'intérieur, c'est le coup de poignard au coeur qui saigne encore malgré toutes les années déjà passées. Il aurait du s'en remettre, mais la réalité est que cela n'arrivera jamais.

Genesis est assez proche maintenant pour qu'il sente son parfum, pour qu'il pose son regard sur le cou du blond qu'il avait l'habitude de dévorer de baisers. Des souvenirs qu'il aurait aimé oublié, des souvenirs bien trop ancrés dans sa mémoire et dans son corps. Heureusement qu'avec les années, il a apprit à maîtriser son corps, surtout en présence du prince. Sa voix est à peine audible lorsqu'il lui répond, et lui envoi les mêmes frissons dans tout son être, comme avant. Comme si son corps n'avait pas eu le mémo concernant l'histoire entre Genesis est lui. Il plonge son regard dans le sien sans hésitation, sans peur. Il écoute ses propos sans réaction, alors qu'en lui la haine se déchaine. Il hait déjà les hommes et femmes qui sauront là pour lui apporter la satisfaction que son épouse ne pourra faire. Il hait ceux qui partageront sa couche, qui seront eux aussi dans le secret. Genesis appartient à Alexandre, quoique le prince veuille en dire. Et il hait la future princesse de pouvoir lui apporter ce que lui ne pourra jamais. Il devrait se sentir triste pour elle, mais c'est au delà de ses forces. Il sert les poings sans réaliser son geste mais il se retient de faire tout débordement de colère. De toute manière, il n'en a pas le temps.

Le prince s'incline devant lui et prend congé, juste comme ça. Son sourire égale celui du blond lorsqu'il lui annonce qu'il a d'autres personnes beaucoup plus appréciées à saluer, mais Alexandre n'a pas dit son dernier mot. Il l'observe s'éloigner de lui, son regard se dirigeant vers son fessier qu'il matte sans gène. Il est sûr que personne ne le remarque entrain d'observer Genesis, les autres sont bien trop occupés à s'embrasser et boire pour lui prêter attention. La fête a déjà commencé depuis un moment et les esprits s'échauffent dans les coins. Alexandre laisse une petite avance à Genesis avant de le rejoindre au bar et de se coller contre lui. Bien sur, il sait que ce contact forcé ne plaira pas au blond, mais Alexandre s'est donné pour mission de l'emmerder jusqu'au bout, et le Baudelaire est du genre à aller jusqu'au bout des choses. Surtout avec Genesis. [color=darkblue]"Personne ne saura te contenter comme moi...Prince, lâche t'il sans un regard pour ce dernier, observant les bouteilles devant lui en se demandant quel alcool plus fort que le champagne il pourrait bien boire. Il faut surtout éviter les mélanges, qui gâchent une fête plus qu'autre chose. "Je les connais bien tes envies, tes pulsions..." reprend Alexandre en frôlant discrètement la main du blond avant de prendre une bouteille de vodka et de se servir une dose généreuse. Puis il regarde le verre de son ancien petit ami et se met à rire. "Tu devrais éviter de trop consommer, j'ai entendu dire que ça avait un certain impact sur..." D'un geste de la main il montre l'entrejambe de Genesis avec un petit sourire. "A moins que tu en ai besoin pour ta petite fiancée ? Un honneur de porter l'enfant royal ?" demande t'il sans vraiment attendre de réponse. Ses derniers mots étaient presque crachés à la figure de Genesis. "Elle ferait mieux de se pendre plutôt que de rester avec toi...tu vas la détruire, comme tu nous a détruit." conclut il en vidant son verre d'un trait.
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J'ai envie d'exploser. Sincèrement. Le voir là, si proche de moi, ne pas pouvoir le toucher. La torture la plus évidente qui pouvait m'être infligée. Portant mon verre à mes lèvres, je laisse mes yeux se poser sur le bar alors que je repensais à nos souvenirs en communs. Des baisers échangés sous cette douche que nous avions côtoyer ensemble, ces nuits passés à nous embrasser sans retenues. Je frissonne et ferme quelques instants les yeux, cherchant un moment la sensation de ses lèvres dans mon cou comme il aimait autrefois le faire. Je me torture tout seul. Ça faisait six ans, pourtant, mon cœur ne l'avait pas oublié. C'était ça le grand amour, le premier dans une vie. Non, je devais cesser d'y penser, cesser de me faire du mal. Je bois une belle gorgée de mon alcool, laissant un nouveau frisson me parcourir alors que ma gorge se mit à brûler sous le liquide piquant qu'était le Whisky. Alors que je déposais mon verre sur la surface plane du bar, je sentis quelqu'un venir se coller à moi. Je me crispe en reconnaissant l'odeur d'Alexandre. Bordel, il se fou de ma gueule, littéralement ! Je serre les dents alors qu'il m'annonce être le seul à pouvoir me contenter. Il n'avait pas tout à fait tore. Il était le seul à pouvoir contenter mon cœur, le rendant moins douloureux, moins vide. Réduisant ainsi le trou béant qui ne cessait de s'agrandir en son absence. « Tu serais bien étonné Duc, j'ai changé. » Non, pas vraiment mais je tente de trouver une échappatoire à cette situation. Son corps contre le mien appel à la dépravation, pourtant, je ne montre rien. Mon regard fixe un point invisible alors que je porte la fin de la boisson à mes lèvres. Mes envies, mes pulsions. Il pensait les connaître, mais là, il se trompait. Il en connaissait, certes, mais pas toutes. Mes réelles envies, mes réelles pulsions seul Antonin pouvait les supporter. Violences, arrogances, noirceur... Je ricane. « Tu te trompe. »

Sa main frôle la mienne et d'instinct je la retire comme si elle avait été brûlée. Non, il ne devait pas me toucher, il n'en avait pas le droit, plus maintenant. Pourtant, mon corps appel le sien comme un foutu aimant que je ne peux contenir. Je tourne les yeux vers lui face à ses paroles concernant mon mélange d'alcool. Non mais il se fou de moi...Il a quoi ce soir ! Généralement nos chemins se croisaient sans pour autant que ça tourne au drame. Quelques paroles polies, quelques mots échangés et c'est tout. Non, là il me cherchait misère, me lançait des saloperies à la gueule. Je n'arrivais pas à comprendre ce que cette nuit avait de différente. Pourtant, elle l'était et puis je compris...Il parlait trop souvent de la futur princesse, de ma fiancée et le rapprochement fut vite fait. Il était en colère face à mes fiançailles. « Concernant ma...virilité ne te fais pas de soucis pour ça, j'ai de l'entraînement et je peux tenir des heures. Mais ça, mon cher Duc, tu le sais déjà. » Je tends la main vers la bouteille de vodka et lui arrache des mains, me versant un verre rempli sans mesure les doses. Franchement, rien à foutre des mélanges, si je finissais écroulé sur le sol ce n'était pas dramatique à une soirée comme celle-ci. « Ensuite, ne t'inquiète pas pour ma fiancée, elle passera rapidement dans mon lit. Néanmoins... » Je bois une bonne gorgée et tend un doigt vers lui, le regard brillant d'une fureur nouvelle. « Tu nous as détruis Alexandre. Trop impatient, trop lâche aussi...alors ne me fais pas tes petites crises de jalousie... » Je me redresse, approchant mon visage du sien, m'arrêtant à quelques centimètres des siennes. Je joue avec le feu mais je veux qu'il souffre, qu'il brûle sous la colère comme moi je brûlais sous la peine, sous la douleur. Je veux qu'il crève à petit feu comme je crevais depuis six longues années face à son rejet. « Mais bon, tu préfère peut-être me l'écrire ! »

Je me recule et vide mon verre d'une traite sans le quitter des yeux, le reposant avec brusquerie. Nous sommes seuls dans la pièce, néanmoins, les rires résonnent ainsi que la musique, ce qui ne m'empêche pas de rester lucide. « Maintenant dégage de là et va baiser tes amants, histoire de leur briser le cœur à eux aussi. Ah mais bien sur, j'avais oublié, ils ne sont pas princes du coup c'est moins intéressant hein ! » Je souris froidement alors que oui, je venais d'insinuer qu'il m'avait baisé pour mon titre. Je m'éloigne de lui pour remettre une belle distance entre nous, cherchant à ne plus avoir de contacts avec lui. Déjà, je cherche la bouteille des yeux et la choppe de nouveau. Je vais me rendre malade, mais qu'importe, que l'alcool estompe un peux cette douleur déchirante au tréfonds de mon cœur. « T'es encore là ? Tu veux peut-être que je te l'ordonne en mode royal ? Va-y Alexandre, lâche-moi. Ta compagnie ne m'est plus nécessaire depuis plusieurs années maintenant. » Je fais un signe de main assez négligeant vers lui, comme un noble signifierait à son valet qu'il en a fini avec lui...
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Changé ? Alexandre a envie de rire. Genesis est toujours le même, effrayé de vivre sa vie. Alexandre a fait le choix de suivre son coeur, de suivre ses envies. Il a annoncé au monde entier ce qu'il était, en sachant que cela n'aurait aucun impact, que personne ne serait blessé. Mais Genesis n'a pu faire ce pas là, il aurait pu en tant que prince faire changer les choses, il aurait pu faire pression auprès des autres familles pour une réforme, pour qu'enfin les hommes puissent se marier entre eux. Après tout avec un prince, on peut en faire des choses, et pas uniquement dans un lit. Mais non. Genesis lui a fait des promesses, il lui a fait croire à un futur impossible. Il lui a menti, et Alexandre l'a fait payer. Même si du coup lui aussi en paye les conséquences encore aujourd'hui. "Changé ? T'as fait ton coming out ? J'ai pas vu la nouvelle ?" demande Alexandre avec un rire ironique. Genesis ne le fera jamais, préférant respecter les foutues traditions et se taper son valet derrière les portes closes. Qui voudrait d'une telle vie ? Sûrement pas Alexandre.

Sa réaction lorsqu'il le touche le blesse autant qu'elle l'amuse. Alexandre peut encore sentir les picotements dans sa main à l'endroit où leurs peaux étaient en contact, et si Genesis a autant fuit son contact, cela ne veut dire qu'une chose...Quelque chose que le duc savait déjà, mais qu'il fait bon de rappeler de temps en temps. Oh bien sûr ce n'est qu'une demie victoire, car Genesis a le même pouvoir sur lui, il y a une raison pour que les amants d'Alexandre soient quasiment tous blonds aux yeux bleus...Alexandre se tourne légèrement pour faire face à son ancien amant, ce dernier l'assurant sur sa virilité, ce qui fait revenir certains souvenirs à la surface. Les nuits passées cachés dans les recoins de l'école pour enfin se retrouver. Genesis en lui, lui qui murmurait le prénom de ce dernier encore et encore. Tous les deux ne faisant plus qu'un jusqu'au petit matin. Ca pour avoir de l'endurance, le blond n'en manque pas, mais c'est un autre débat. La question n'est pas là. Elle se pose plutôt sur le devoir que Genesis devra assurer et sa capacité à le faire ou pas. Alexandre l'attaque sur ce terrain, car son esprit est obnubilé par ce mariage et la nuit de noce. C'est probablement pervers mais c'est plus fort que lui.

Alexandre lui abandonne la bouteille de vodka, ne pipant mot sur les dangers des mélanges d'alcool. Tous deux ont participé à assez de fêtes pour savoir ce genre de chose. Et puis le prince est justement un prince, difficile de lui faire la leçon. A ses accusations, le corps du duc se raidit. Genesis s'approche de lui, ses lèvres une trop grande tentation pour Alexandre qui garde son regard rivé dans celui du blond. Il ne cédera pas, il ne l'embrassera pas là comme ça. Parce que même s'il est en colère avec Genesis, il est encore amoureux, il éprouve encore du désir pour lui. Il vivre de ces émotions mélangées, partager entre l'envie de lui coller son poing dans la figure et de l'embrasser. Genesis n'a toujours pas comprit, malgré toutes ces putains d'années. Il le regarde s'éloigner, et malgré lui son corps se détend d'un coup, comme si l'orage était passé. "Le lâche dans cette histoire, c'est certainement pas moi." réplique t'il assez bas pour que Genesis l'entende. Parce que ok, en y repensant le coup de la lettre c'était peut être moyen, mais c'était la seule option possible. Alexandre pensait qu'avec les années le blond l'aurait pardonné, mais il réalise maintenant qu'il n'y aura jamais de pardon.

Alexandre fait de nouveau face au bar et se sert un nouveau verre, ne sursauta pas lorsque Genesis pose son verre brusquement sur le comptoir. Son verre est à mi-chemin vers ses lèvres lorsque le blond prononce la phrase à ne pas dire. Toute couleur quitte le cisage du duc qui se tourne lentement vers Genesis, ses yeux sont emplis de colère à l'insinuation derrière les propos du prince. Il le regarde pendant quelques minutes, comme figé. Durant toutes ces années, s'il y a une chose que le prince n'a jamais commenté c'était bien ça. Le fait qu'Alex l'ait choisi pour son rang. Il pose son verre sur le comptoir et rejoint Genesis sans dire un mot. Il le plaque contre le mur le plus proche, et presse son corps contre le sien. Il va surement s'apercevoir de l'état d'excitation d'Alexandre mais ce dernier n'en a rien à faire. Il est prêt à tout entendre de Genesis, sauf ça. "T'as pas le droit de dire ça Genesis, tu sais très bien que je m'en foutais de ça, t'aurais pu être du peuple que je m'en serais foutu comme de l'an 40." souffle t'il contre ses lèvres. Parce que c'est vrai. Alexandre il s'en fout un peu de tout ça, c'est facile à dire venant de la bouche d'un noble, mais c'est la vérité.

Son regard se pose sur la bouche de Genesis, il est en colère, il est plein de désir. Son esprit est en conflit. Sans réfléchir une minute de plus il l'embrasse. Ca n'a rien de tendre, rien de chaste. C'est violent et sauvage. Il lui mord la lèvre et il force sa langue entre ses lèvres. Il a le goût d'alcool. Il le maintient contre le mur alors qu'il l'embrasse, première fois depuis leur séparation. Il a l'impression d'imploser de l'intérieur, seul Genesis est capable de le faire se sentir comme ça. Lui seul a un tel pouvoir sur lui. Alexandre insinue sa jambe entre celles du blond, remontant son genou juste au dessous de son entrejambe. "Si tu veux tout savoir, je baise n'importe qui, prince, noble, duc, gens du peuple...rien à cirer de ton putain de titre à la noix. T'es le prince de rien Genesis." Certainement plus le mien. pense t'il sans ajouter, parce que ce n'est pas vrai. Genesis gouvernera toujours son coeur quoi qu'il advienne.
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Je ricane méchamment quand il me parle de mon coming out. Non mais sérieusement, comme si j'allais annoncer à ma famille que j'étais bisexuel, refusant ainsi un héritage de sang. Je suis de famille royale. Certes, la communauté est assez ouverte quand il s'agit de l'orientation sexuelle, néanmoins, je possédais un rang élevé et je me voyais mal annoncer à mes parents ce que j'étais. Non, c'est peut-être con, mais c'était ainsi. « Va te faire voir Baudelaire. » C'est tout ce que j'arrive à lui dire, alors qu'au final, je sais qu'il a raison. Lui a choisi de suivre son cœur, alors que moi, je refusais encore et encore de m'affirmer. Je n'étais pas qu'un simple noble, j'aurais pu faire accepter ma condition sans problématique. Mais le soucis était bien plus profond que ça. Pour moi, il s'agissait d'honneur, de descendance, de rendre mes parents heureux et fières. Pour ça, un enfant était nécessaire, une femme également. Une famille. Alexandre en avait souffert, j'en étais conscient, mais était-il obligé de me faire souffrir également ? Notre conversation tourne au drame alors qu'il me dit que le lâche entre nous deux ce n'est pas lui. Je ricane méchamment en levant les yeux au ciel. « Le culot... » Parce que oui, pour moi, il avait été lâche comme pas deux. Je me souviens encore de cette journée ou mon cœur c'était furieusement brisé, cruellement déchiré en deux...Nous avions couchés ensemble, une fois de plus, mais quand il était parti j'avais trouvé sa lettre dans mon sac. Sûrement déposée et écrite quand je me lavais...

Alors, c'est moi qu'il traitait de lâche ? Non, jamais, au grand jamais je ne pourrais lui pardonner cet acte. La lettre je l'avais encore, entretenue, pliée dans un live, mon objet fétiche. Celle-ci me rappelait de ne plus jamais aimer. Alors, je m'enfonçais dans cette relation tordue avec Antonin, baisant avec de nombreuses personnes comme un homme sans cœur. Au fond, c'était la réalité, Alexandre me l'avait arraché en partant ce jour-là. J'avais pleuré...putain, j'en avais versé des larmes, encore et encore. Frappant dans les meubles alors qu'Angélique tentait de me contenir, pleurant sur son épaule. Deux ans. Ça m'avait pris deux ans avant de m'en remettre sans pour autant m'en remettre entièrement. Je m'éloigne du Duc, cherchant à le massacrer en paroles...sauf que voilà, j'avais poussé le bouchon trop loin. Je ne m'attendais pas à une telle réaction et ce fut grâce à sa qu'il réussit à me coller au mur. Je lâche mon verre par la même occasion, le regard froid et sombre. Je suis entraîné à démonter de jolies petites gueules depuis l'enfance et je lui donnais cours, alors, franchement, il n'avait pas intérêt à déclencher une bataille. Quoi que, pas sur que je sois capable de lui en mettre une. Son corps contre le mien accélère les battements de mon cœur, alors que son visage est proche, trop proche. Je perds mes moyens. Une fois de plus mon corps semble réagir. J'aurais pu le repousser, mais non, je refusais cette idée. Nous n'avions plus étés aussi proches depuis notre rupture et je pouvais constater qu'il me faisait toujours autant d'effet...mais que c'était également réciproque.

Je serre les dents à ses paroles. Oui, je le sais. Et lui, il aurait pu également être un simple roturier que ça aurait été pareil...Je retrouve enfin l'usage de la parole mais, au moment où je veux exploser en gueulant, les lèvres de mon ex se posent sur les miennes. Un baiser qui n'a rien de doux et de tendre. Non, c'est le genre de baiser sauvage, passionné, fougueux, aride ! Je suis légèrement choqué. Pourtant, mes lèvres ne prennent pas longtemps avant de suivre le mouvement et de réponse à son baiser. Nos langues se trouvent et j'ai envie de me foutre des gifles. Il éloigne son visage du mien et j'ai les yeux fermés, son genoux remonte vers mon entrejambe et j'ai besoin de me réveiller avant que ça ne tourne mal. Je finis par ouvrir les yeux. Enroulant mes bras autour de lui, je retourne la situation et le plaque vivement contre le mur, éloignant son genoux de mon entrejambe, collant mon corps à lui. « T'es libre de baiser qui tu veux Baudelaire, mais ne viens pas me dire que je ne suis le prince de rien. Regardes-toi, tu pue la jalousie à dix kilomètres à la ronde. » J'ai beau dire ça je reste collé à lui alors que mon regard dévie vers ses lèvres. Je dois m'éloigner, rapidement, maintenant ! Il ne peut pas gagner si facilement. Il m'a quitté, il m'a brisé et il osait m'embrasser...Non ! Je m'éloigne de lui brusquement, poussant sur ses épaules avec force, replongeant mes yeux dans les siens. « Tu m'as quitté Alexandre, tu as tous foutu en l'air. Une putain de lettre, de simples mots...et t’ose venir m'embrasser ! Tu t'es cru où hein ! C'est fini entre nous, je ne ressens plus rien pour toi, j'ai tourné la page ! »

Ouai bon, c'est pas ce que mon corps disait parce que, autrefois collé à lui, il avait bien pu sentir l'effet qu'il me faisait toujours. Je passe une main sur mon visage et avance brusquement vers lui, plaquant mes mains sur le mur, de part et d'autre de son visage. « Je ne ressens plus que de la haine à ton égare...je veux que tu sortes de cette pièce, que tu ailles baisés tes enfoirés qui ne vont jamais te satisfaire entièrement. »
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Ce baiser est foutrement divin. Beaucoup plus aggressif que leurs échanges d'adolescents qui se découvrent. Ils sont deux adultes désormais, qui ont vu du pays depuis le temps. Ils sont différents même si Alexandre souhaiterait que ça ne soit pas le cas. Leurs corps néanmoins arrivent à se trouver, comme avant. Il peut sentir contre sa propre érection celle de Genesis et ça le fait sourire parce qu'il a toujours ce pouvoir sur lui. La réciproque est vraie mais l'important ne se trouve pas là. Alexandre tire plaisir de ce fait là, il n'est pas tout seul dans ce cas. D'une certaine manière, ça le rassure même. La suite se passe dans une sorte de flou. Le Baudelaire n'est pas encore revenu de ce qu'il a fait, d'avoir embrassé Genesis alors que n'importe qui pourrait les surprendre, alors qu'ils ne sont plus ceux qu'ils étaient des années auparavant. Tout au plus des étrangers aujourd'hui, mais seulement en façade. Genesis prend contrôle de la situation, il inverse les rôles et Alexandre se retrouve dos au mur, littéralement. Il pleure le corps du blond contre le sien et il ignore si Genesis s'en rend compte ou pas mais au lieu de mettre une distance entre eux, il revient se coller contre lui. Dieu que c'est bon.

Genesis a raison. Alexandre est jaloux, tellement qu'il ne peut probablement pas cacher ce sentiment qui le répugne de se montrer sur son visage et dans son regard ambré. Il déteste être jaloux de ces autres qui ont le droit de toucher son prince. Quoi qu'il lui crache à la figure, ça sera toujours vrai, dans un an comme dans dix. Et ça Genesis le sait, malgré tous les mensonges d'Alexandre à ce sujet. Il ne répond rien, avale juste sa salive parce que Genesis a raison sur ce sujet, et que n'importe quelle réponse sera un mensonge. Il garde malgré tout son regard dans celui du sorcier, et il peut voir l'hésitation, l'envie d'un autre baiser mais il résiste, il lutte. Pourtant les signes qu'envoient son corps sont pourtant clairs mais il le repousse et s'éloigne. A ses propos, Alexandre se met à rire, alors là l'oscar c'est pas pour tout de suite mon gars. Bien sûr qu'il ressent rien, tu parles, Alexandre peut voir la bosse dans son pantalon, identique à la sienne, mais cependant bien présente quoi que Genesis veuille en dire. A croire qu'ils sont deux à vivre dans le mensonge. "Tourné la page ? Tu devrais passer le mémo à ta queue, je suis pas sûr qu'elle ait bien saisi le message..." raille Alexandre dans le seul but de le provoquer. Et aussi parce qu'il ne veut pas évoquer cette terrible lettre, même s'il reste convaincu que c'était ce qu'il lui fallait pour quitter Genesis. Mais pas forcement pour aller de l'avant.

Alexandre reste encore immobile lorsque Genesis revient vers lui, ils ne sont pas collés l'un à l'autre, mais le brun peut sentir la chaleur de son vis à vis irradier vers lui. Un sourire se forme sur les lèvres d'Alexandre. Dans cette petite guerre, il a l'impression d'avoir gagner une victoire, parce que Genesis est aussi jaloux. "Comment tu te sens ? Sachant que je baise à tout va et tout ce qui passe ? Sachant que le seul à me faire prendre mon pied c'est toi..." Il se décolle juste assez du mur pour se coller au blond. "Oui c'est vrai, les autres t'arrivent à la cheville, je vais pas mentir, à quoi bon, on sait tous les deux à quoi s'en tenir non ?" Il a envie de lui là maintenant, alors que quelqu'un pourrait surgir là et les surprendre et adios le secret de monsieur le Prince. Ce danger excite de plus belle Alexandre, même si une partie de lui ne voudrait pas que les choses se passent ainsi. Mais Alexandre étouffe cette petite voix et pose sa main sur la nuque de Genesis pour un second baiser, tout aussi sauvage que le premier. Il mord sa lèvre et recule juste assez pour être hors de sa portée. "Allez je suis sûr que t'en as envie là maintenant...me montrer qui est le patron, qui est le Prince...me montrer tout ce que j'ai raté depuis toutes ces années...me faire payer aussi non ?" Alexandre se frotte à lui maintenant, il ignore où ce petit jeu va les mener, mais il n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin.
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Je tente de résister. Vraiment. Parce que je le sais, si je retombe dans mes travers j'allais en crever. Si jamais je me laissais tenter je serais foutu, littéralement et irrémédiablement foutu. Je tente de m'éloigner de lui histoire de calmer mes ardeurs, de stopper cette foutue excitation masculine qui ne cessait d'augmenter à chaque minutes. Putain, dans ces moments-là j'aurais aimé être une fille, histoire que ça soit moins voyant. D'ailleurs, j'entends les paroles d'Alexandre et je me crispe. « Tracasse pas, elle réagit comme ça avec tout le monde. » Faux ! Pas avec tout le monde. Avec deux mecs en particuliers, sauf que j'aurais préféré évité cette situation avec mon ex. C'était franchement frustrant. Je reviens vers lui avec une certaine colère, une certaine amertume ne pouvant me garder plus éloigner. Néanmoins, je lutte pour ne pas me coller à lui, cherchant à lui faire quitter cette pièce. Vile tentateur il me demande comment je me sens, m'exprimant clairement que mes paroles étaient fondées, mais également qu'il baisait tout les minets qu'il pouvait se faire. Il est beau gosse. Vraiment. Je ne doutais donc pas de sa sincérité face à ses nombreuses conquêtes. J'avais envie d'aller bousiller l'existence de tous ses amants. Les faire regretter d'avoir coucher avec le Duc, que plus jamais aucuns hommes n'ose approcher de ce qui m'appartenais. Enfin, m'appartenais autrefois. « Je me sens bien, tu fais ce que tu veux de ton cul. » Faux, une fois de plus. Il ne fait pas ce qu'il veut de ses fesses, parce que celles-ci et bien..elles m'appartenaient.

Je sens mes muscles se crisper une fois de plus quand sa main se pose dans ma nuque et qu'il vient rechercher mes lèvres. Une fois encore je ne bouge pas, ne cherche pas à me reculer, répondant à son baiser sans arriver à me contrôler. L'amour c'est franchement un sentiment merdique. Sa agit sans qu'on puisse avoir une quelconque emprise sur nos actes. Je déteste ça. Il me mord la lèvre avant de se reculer. Je les yeux fermés, la mâchoire serrée, alors que le jeune homme se frotte contre moi en beau tentateur qu'il est. J'ai la respiration coupée et durant un instant je me colle littéralement à lui, venant chercher moi-même ses lèvres avec les miennes, lui offrant un baiser plus sur, plus bestial. L'une de mes mains glisse sur sa hanche, alors que je le dévore à pleine bouche. Oui j'en ai envie, oui j'ai envie de lui faire payer toutes ses années de tortures sentimentales...mais non, je ne suis pas un homme à pardonner facilement. Je reprends mes esprits et me recule brusquement, rompant le contact de nos corps, de nos lèvres. Je m'y refuse obstinément. Puis, cette pièce n'est pas sur, n'importe qui pourrait nous voir...mes vieux démons m'aident à laisser la raison prendre le dessus sur l'envie. Je secoue la tête pour me remettre les idées en place. « Tu crois quoi Alexandre ? Que tu peux revenir dans ma vie comme une fleur ? Me dire que j'ai envie de toi ? Te frotter à moi comme ça et m'embrasser ? Tu cherches quoi hein ! » Ma voix était froide et agressive, alors que mes yeux reflétaient toute cette colère qui envahissait mon être, mon âme, mon cœur.

« T'espère quoi exactement ? Que je vais te baiser dans cette pièce et te dire que je t'aime ? Parce que si c'est ça que t'attends tu peux te barrer, t'auras rien du tout ! Je veux plus de toi dans ma vie, plus comme ça ! Non, je ne veux plus jamais avoir à te désirer comme je l'ai fais durant deux ans avant, d'enfin me relever et avancer. » Oui, inconsciemment j'étais en train de lui avouer qu'il m'avait fallu deux ans pour « l'oublier ». Je vais chopper la bouteille de vodka lui tournant le dos, buvant directement à la bouteille sans prendre la peine de me servir dans un verre. « J'en ai marre de ta gueule, je me casse... » Bon ok...j'allais juste chercher après la salle de bain histoire de me foutre de l'eau sur le visage et de reprendre mes esprits. Je quitte la pièce sans me retourner. Il ne faut pas que je le regarde...Non, non, non. La salle de bain est juste en face et heureusement pour moi, elle est vide. Ouvrant la porte, je dépose la bouteille et allume le robinet pour me mettre de l'eau en pleine face. Elle est glaciale, mais c'est ce qu'il me faut. Putain, il me faudrait une bonne douche froide aussi histoire de faire redescendre l'excitation du moment. La porte était restée grande ouverte, n'ayant pas pris la peine de la fermée. Bon, l'alcool commençait à faire son effet. Super. J'allais devenir vachement faible niveau obstination.
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A la réponse de Genesis, Alexandre se met de nouveau à rire. Parce qu'il sait qu'il n'est pas tout le monde et que si le blond n'était plus éprit de lui, alors son corps ne réagirait pas comme il le fait maintenant. Il serait indifférent si Genesis avait vraiment tourné la page, ce qui n'est pas le cas. Alexandre le sait et il compte bien exploiter cette faille dans l'armure de Genesis. Lui même ne sait pas vraiment pourquoi ce soir il a décidé de jouer à ça. Parce que d'habitude il croise son chemin et il va ailleurs chercher son, ou ses, coups d'un soir. Tout en pensant au prince pendant qu'il fait des galipettes à d'autres. Autant dire que ça n'est pas du tout sain. "Tu feras croire ça à d'autres Genesis." Cependant Alexandre est curieux, et si c'était vrai ? Et si Genesis avait trouvé un échappatoire avec quelqu'un d'autre ? Quelqu'un de plus récurrent dans sa vie depuis leur séparation ? Ca lui donne juste envie de vomir, seul lui devrait avoir le droit de le toucher, pas un, ou une, autre. "Mais j'y compte bien mon cher Prince..." répond le duc du tac au tac. Lui il est libre, il peut draguer quand il veut et à la lumière du jour sans crainte. Il ne se sent plus étouffé comme avant lorsqu'il était avec Genesis.

Alexandre ne s'avoue pas cependant vaincu malgré les "gentillesses" qu'ils se balancent depuis quinze bonnes minutes. Et il l'embrasse encore parce qu'il ne peut pas résister, parce qu'il en veut toujours plus avec Genesis. Sa bouche est faite pour ça, et il y a tellement de choses amusantes qu'il peut faire avec lui. Son imagination ne connait aucune limite dans ce domaine là. Il se frotte à lui et il sent son désir monter en flèche, c'est très bon, mais ce n'est pas encore assez. Il le veut là tout de suite, sans vêtements, sans armures. Sans peur qu'on puisse les surprendre dans cette situation. Alexandre en a même oublié les fiançailles et la femme à qui Genesis est promise. Elle n'est rien à ses yeux, et de princesse n'aura que le titre. Genesis attaque à son tour ses lèvres, il est l'instigateur de ce troisième baiser et le brun se donne à corps perdu dans cet échange, laissant Genesis mener la danse entre eux. S'il aime jouer sur les deux tableaux en ce qui concerne le sexe, il a toujours eu une faiblesse pour Gene et son côté un poil dominateur. Il sent sa main descendre le long de sa corps, laissant une traînée brûlant sur sa peau et Alexandre rêve de pouvoir être nu pour le sentir complétement contre lui. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et brusquement Genesis se recule et rompt leur baiser, comme s'il venait de se brûler.

Alexandre reprends sa respiration et se laisse aller contre le mur, même pour lui les choses sont trop intenses. C'est comme si Genesis avait réveillé cette part en lui, qu'il avait enfouie tout au fond après leur séparation. Il a l'impression de revoir en couleur alors qu'avec les autres il ne voit qu'en noir et blanc. Tout est plus fort, plus "brillant" d'une certaine manière. Alexandre a tout simplement l'impression qu'il revit à nouveau. Et c'est quelque chose qu'il n'est pas prêt de lâcher. Il reste silencieux face à Genesis, parce qu'il veut revenir dans sa vie. C'est dingue cette réalisation alors qu'il est à l'origine du problème. C'est de sa faute s'ils sont dans cette merde. C'est à lui de les en sortir maintenant. Sauf que ça ne va pas être de la tarde connaissant Genesis. Il apprend avec surprise qu'il a fallu deux ans au blond pour surmonter leur séparation, même si au fond de lui il pense qu'une partie de lui ne s'en est jamais remise, tout comme pour lui. La preuve, il ne serait pas dans cet état s'il avait tourné la page complétement et s'il avait oublié.

Alexandre suit Genesis du regard, ses pieds sont comme dans du plomb, il ne peut pas bouger. Il le regarde boire à la bouteille, sa respiration est revenue à la normale maintenant, son esprit est un peu plus clair mais il a toujours furieusement envie du blond. Lorsqu'il s'éloigne, il essaye de le rattraper mais son bras lui échappe et il le regarde disparaître dans la salle de bain, bouteille en main. Alexandre regarde autour de lui, la pièce est encore vide. Il n'hésite pas une seconde et va à la suite de Genesis. Sans un mot il entre et il ferme la porte qu'il verrouille avant de se coller contre ses dorures parfaites. "T'as envie de moi Gene, je peux le sentir. J'ai envie de toi aussi...toutes ces années à te croiser sans rien faire, m'interdisant de penser à toi comme ça..." Il hésite un instant avant de reprendre, avant de lui avouer une faiblesse que Genesis pourrait utiliser comme une arme après. "Je pense à toi quand je suis avec eux...je t'ai dans la peau Gene, je t'ai toujours eu dans la peau." La voix d'Alexandre tressaille un peu, contrairement à tout à l'heure où il était assuré, limite frimeur. Parce qu'il voulait lui faire mal, mais plus maintenant. Alexandre se décolle de la porte et se rapproche de Genesis. Il pose sa main sur la sienne, il veut l'embrasser et lui faire tout un tas de trucs. Ils sont seuls, c'est peut être leur seul moment avant les fiançailles. Il glisse ses lèvres dans le cou du blond et le mordille à la jonction du cou et de la clavicule. "Je te veux, tant que t'es encore libre, tant qu'elle a pas posé sa marque sur toi..." murmure le duc contre la peau de Genesis, alors que de son index il caresse l'annulaire de Genesis où la princesse viendra glisser l'anneau symbolisant leur mariage.
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Je fuis. J'ai besoin de m'éloigner de lui le plus rapidement possible avant que je ne devienne fou, vraiment. Je ne veux pas retomber dans ses bras, cela impliquerais lui pardonner mais également l'aimer de nouveau. Je n'ai pas énormément de faiblesses, néanmoins, Alexandre en est une. D'ailleurs, il est sûrement ma plus grande faiblesse avec ma famille. Je ne voulais plus ressentir cette peine qui m'avait plongé plus bas que terre. Non, je ne pouvais envisager recommencer à lui ouvrir mon cœur, à espérer un renouveau. Il n'y avait pas d'issus, pas actuellement. J'étais fiancé à Athénaïs, mon amant était un sociopathe complètement dérange et moi-même j'avais franchement changé depuis six ans. J'avais commis des actes assez dérangeant, mon âme c'était assombrie et ça, Alexandre ne pouvait pas le savoir. Je m'éclipse donc dans la salle de bain. Je sens le jeune Duc tenter de me retenir, néanmoins, je réussis à l'éviter pour m’enfoncer dans la pièce. Je me mets de l'eau sur le visage mais me crispe en entendant la porte se fermer. Je n'ai pas besoin de lever les yeux pour comprendre qui vient de verrouiller la salle de bain, nous laissant ainsi seuls et sans risques d'être dérangés. Je serre les lèvres et sens ma respiration se bloquer. Il m'a suivit, encore et ne comptait pas me laisser partir aussi facilement. Alexandre a toujours été un homme obstiné et prêt à tout pour obtenir l'objet de son désir.

Je ferme les yeux en essayant de ne rien entendre. Malheureusement, je ne suis pas sourd et ses paroles éveilles en moi ce que j'avais longuement redouté. De l'espoir. L'espoir qu'il regrette de m'avoir quitté, l'espoir qu'il m'aime toujours autant que je l'aimais. « Tais-toi... » Oui qu'il se taise...Je ne veux rien entendre. Je ne veux pas savoir qu'il avait pensé à moi toutes ses années. Je ne veux pas flancher devant ses mots. J'ai toujours les yeux fermés, je cherche à me préserver sans vraiment m'en rendre compte. Je ne suis pas un de ses hommes faibles, pas en général, mais là je me sentais comme un gamin près à tomber aux genoux de l'être aimé. Ces paroles étaient malsaines, pourtant, elles flattaient mon ego...Ben oui, au final si il pensait à moi en cochant avec ses amants c'est que j'avais ancré ses pensées, autant qu'il avait ancré les miennes. J'ouvre légèrement les yeux et me redresse, lui faisant à moitié face, détournant mon regard vers le sien. Je le vois se décoller de la porte pour s'approcher de moi. Je ne bouge pas, j'en suis littéralement incapable. Je me contente donc de le regarder poser sa main sur la mienne, m'arrachant un frisson électrique. J'étais partagé entre l'envie de fuir et l'envie de lui sauter dessus...

Ses lèvres glissent dans mon cou, venant y mordiller ma peau et je ne peux m'empêcher de fermer légèrement les yeux. Le pire c'est qu'il sait quoi faire pour me faire perdre pieds et il s'en sert actuellement. Je sens son doigt caresser mon annuaire alors que ses paroles font mouches. Putain, au diable ma contenue, si je pouvais l'avoir ne serais-ce qu'une dernière fois autant en profiter. Puis, comme il l'avait dit j'avais également envie de lui. Certes, j'allais en souffrir par la suite, ça allait me faire un mal de chien, mais qu'importe, je ne pouvais plus résister. L'une de mes mains vient se positionner dans sa nuque, alors que mon visage se tourne pour venir chercher ses lèvres, une fois encore. Je me déteste pour me faire avoir. Oui, je me déteste pour lui offrir ce qu'il attend de moi, alors qu'en général, je préfère de loin avoir le contrôle sur la situation. C'est sincèrement frustrant pour un homme de mon rang. Je viens déposer un baiser assez fougueux sur ses lèvres, resserrant mon emprise autour de sa nuque alors que ma main libre vient se poser dans le creux de ses reins pour le coller à moi. Je le pousse en arrière pour que son dos percute avec force la porte fermée et déjà, ma respiration s'accélère. Je décale mes lèvres des siennes pour les glisser dans son cou, venant murmurer entre deux baisers. « Une fois, une seule fois. »

Je mordille quelques parcelles de sa peau, alors que mon corps cherche avidement le contacte du sien. C'est horrible cette sensation de plaisir qui monte en flèche. Ma main dans son dos glissa vers sa ceinture alors que ma deuxième l'y rejoint pour détacher celle-ci avec rapidité. Je n'ai jamais été un homme patient, encore moins quand j'avais cruellement envie d'Alexandre. Je viens rechercher ses lèvres par la même occasion, laissant ma langue trouver la sienne avec envie alors que je m'attaquais au bouton de son pantalon. J'ai envie de me mettre des gifles, de stopper mes gestes mais je suis parti sur ma lancée et je me sais dès lors incapable de faire marche arrière. Une fois son pantalon détaché je me contente de glisser mes mains dedans, restant au dessus de son sous-vêtement pour déposer mes mains sur ses fesses. J'ai le souffle légèrement saccadé alors que je ne quitte plus ses lèvres. Celles-ci m'avaient tellement manqué. Sensation horrible, pensée cruelle de savoir qu'après, je n'y aurais plus accès.
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Alexandre joue gros il le sait. Cette fois, si Genesis le repousse, il abandonnera pour de bon. Il espère que le blond se laissera aller à une dernière folie, qu'il acceptera ce dernier moment entre eux avant qu'il se retrouve la corde au coup. Parce qu'après ce moment fatidique, après ces promesses qu'il va prononcer devant tous les sorciers, Genesis ne sera plus jamais libre, plus comme avant. Et puis sans un mot, il sent la main de Genesis sur sa nuque et il pousse un soupir de soulagement. Le prince abdique, il s'offre à lui, il leur offre une dernière chance d'être ensemble avant que la mascarade ne commence. Alexandre ouvre sa bouche au blond, il répond à son baiser avec ferveur, ses mains se posent sur le corps du prince qu'il caresse, souhaitant être partout à la fois. Il est frustré par les vêtements qui le séparent de la peau douce de Genesis. Il a envie de toucher, caresser, lécher. Tout ce qu'il a du s'interdire avec cette lettre maudite, il a envie de tout maintenant. Il gémit alors que Genesis rapproche leurs deux corps, il sent son érection contre la sienne, il replonge dans ses vieux souvenirs du temps de l'école, des étreintes secrètes et cachées. De cet amour démesuré qui les consumait entièrement.

Alexandre se retrouve plaqué contre la porte avec plus de force que nécessaire, ça le fait sourire et il tourne le cou sur le côté pour laisser à Genesis plus de peau à embrasser, à mordiller. Il acquiesce à ses propos, une fois, une dernière fois, tout en prenant conscience que ça ne peut pas se passer comme ça, que ça ne peut pas être leur dernière fois. Comment se priver d'un tel plaisir, comment se priver du seul homme qui le rend vivant ? Il sent ses mains sur son pantalon et il imite les gestes de Genesis. Il ne veut pas aller trop vite, mais il sait qu'ils n'ont pas trop de temps devant eux. L'absence du prince va se faire remarquer par certains qui tiennent trop bien l'alcool, et si jamais on les surprend...Alexandre sait que ça ne sera pas une bénédiction, que cela ne voudra pas dire que Genesis pourra enfin être à lui. Pire que tout, cela pourrait l'éloigner à jamais d'Alexandre. Leurs langues se lancent dans une danse endiablée alors que Genesis passe ses mains dans le pantalon du duc, sur ses fesses. Mais il est encore trop sage au goût d'Alexandre qui lui n'hésite pas à glisser sa main dans le boxer de Genesis pour se saisir de son sexe. "Joue pas au prude avec moi Gene...j'ai besoin de toi là tout de suite...t'as pas idée à quel point tu m'as manqué, moi non plus je crois que j'avais pas idée de ça..." dit il en quittant les lèvres du prince. Il le caresse avec rapidité, attisant le désir du prince et le sien par la même occasion. Il profite de l'instant pour renverser la situation, plaquant Genesis contre la porte et l'embrassant encore alors qu'il fait glisser le pantalon et sous vêtement de son futur amant jusqu'à ses genoux, sa main retrouvant rapidement sa place sur son entrejambe. "Dis moi ce que tu veux et je te l'offre mon prince...dis moi..." murmure t'il à son oreille avant de la mordiller, le caressant avec lenteur, une torture il le sait. "Je t'appartiens tu le sais, que veux tu de moi ?" demande t'il encore une fois, mais sans attendre il s'agenouille, levant son regard ambré vers le bleu tacheté de marron de Genesis, une expression de pure envie et d'excitation sur ses traits.
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C'est fou comme une personne peut aimer et détester en même temps. C'était mon cas, là actuellement. Oui, je détestais Alexandre presque autant que je pouvais l'aimer. Nos lèvres se trouvent, nos langues ne cessent de s'entremêler dans des baisers passionnés, alors que nos mains respectives s'attaquaient au pantalon de l'autre. J'ai le cœur qui bat la chamade sous ce plaisir qui ne cesse de monter, se faisait bien ressentir grâce à mon condition d'humain du genre masculin. Oui, bon en gros j'étais dur comme un roc. Il était d'accord avec moi. Ça serait la dernière fois. Pourtant, au final, je doutais pouvoir me passer une fois de plus de ce corps que j'avais désiré démesurément durant six longues années. J'avais pu goûter aux plaisirs charnels avec lui durant deux ans, avide de son corps, de ses caresses. Je me souviens encore de nos sourires, de nos parties de jambes en l'air entre deux cours dans une pièce sombre et sécurisée. Oui, je me souviens de ses moments que nous avions passés ensemble lors de ses visites au palais, ou encore, des week-end que nous passions loin des nôtres, juste lui et moi. Des moments que je ne pouvais pas oublier. Ça m'étais impossible. Et nous revoilà dans nos vieux travers. Enfermés dans une sale de bain alors que mes mains glissaient dans son pantalon, trouvant refuge sur ses fesses que je désirais ardemment. Mais bon, Alexandre lui en avait décidé autrement, y allant plus franchement que moi pour une fois.

Je sens sa main glisser sous mon boxer et s'emparer de mon entrejambe. Je me crispe sous le plaisir, écoutant ses paroles, la bouche légèrement entre ouverte sous ses caresses rapides. « Bordel de merde. » C'est tout ce que je réussis à dire sous l'effet qu'il avait sur moi. J'ai les yeux fermés alors que le plaisir monte en flèche, je suis comme un volcan prêt à exploser, une bombe nucléaire même. Sans vraiment comprendre je me retrouve à mon tour coincé contre la porte de la salle de bain, un gémissement de plaisir s'échappant de mes lèvres. Je retrouve les siennes et mes mains resserre leurs emprises sur ses fesses. Ses caresses sont plus lentes mais pas moins agréables. Justement, c'est une véritable torture en soit. Mon pantalon avait glissé le long de mes jambes, accompagné de mon boxer. Je frissonne quand je sens son souffle dans mon cou, alors que ses paroles me font légèrement sourire. De quoi j'ai envie. Putain, mais j'ai envie de tout mais surtout de lui. J'ouvre légèrement la bouche pour répondre mais, trop tard, Alexandre se met à genoux en face de moi son regard taquin sur le visage. Oui, c'est une très bonne idée sur le coup. Mon regard plonge dans le sien, alors que notre excitation et notre envie s'y lit facilement. Oui, nous étions deux hommes brûlants du corps de l'autre. Sensation bien cruelle quand on connaît le fin mot de l'histoire.

« Là de suite je veux que tu te taise et que tu te mettes au travaille. Je n'ai pas besoin de te faire un dessin, tu l'as dit toi-même, tu connais mieux que n'importe qui mes envies. » Enfin, certaines...Je vois bien à son visage qu'il a comprit ce que j'entendais par-là. Heureusement, la porte est fermée à clef et si quelqu'un venait à toquer et bien...tant pis, j'aurais cas envoyer cette personne chier. Après tout, nous sommes dans une de ses fêtes aux sauteries multiples, donc, tant qu'on ne pense pas que je suis en présence d'un mec mais bien d'une femme moi ça m'allait. Puis, je me voyais mal gueuler « Je suis occuper, attends qu'il aille fini de me tirer une pipe. » Non, ça ne l'aurait certainement pas fait...Quoi que, l'acte en lui-même n'allait certainement pas s'arrêter à sa. Oh que non, j'étais bien parti pour prendre un sacré plaisir et ce envers et contre tout. Quitte à casser quelques petites choses dans la salle de bain.
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