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 If I lose myself ? (Angeliam)

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Liam Rousseau
Liam Rousseau

MALLE SECRETE DU SORCIER

baguette
: Baguette en bois de poirier, ayant pour cœur une plume de corbeau, mesurant 29,7 cm, et qui est rapide et fine.
patronus: Une chouette s'avère être son patronus. Sans doute parce que la symbolique de cet animal fait référence à la découverte de l'inconnu, aux connaissances mystérieuse, de chercher à voir au-delà des apparences. Elle est l'intuition, la curiosité, créative. Elle est ce changement qui tarde, cette ambivalence perceptible.
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MessageSujet: If I lose myself ? (Angeliam)   If I lose myself ? (Angeliam) EmptyMer 18 Mai - 0:13

If I lose myself ?
Angélique & Liam



Je n'ai pas fait ce choix.
Bien sûr que si je l'ai fait.
Je n'ai pas terminé entre les doigts de mon cadet.
La réalité hurle pourtant le contraire à mes oreilles abimées.
Je n'ai pas pris de plaisir à tout ceci.
Je mens trop mal lorsque je cherche à convaincre mon esprit.
J'ai honte de ce qu'il s'est passé.
La honte ? C'est quoi ?

Parce que je l'ignore. Je n'ai jamais ressenti la moindre honte pour l'un de mes actes, quel qu'il soit. Je suis un enfoiré. Un connard. J'utilise le sexe pour dominer les autres, assoir ma volonté sans qu'ils en aient conscience. Je m’insinue pour obtenir ce que je veux. Parfois tout simplement du sexe. L'arme par excellence. Il fallait bien que celle-ci finisse un jour par se retourner contre moi. Qu'une autre perfidie se glisse jusqu'à moi et m'étreigne. Je n'aurais simplement pas pensé qu'Antonin... Un rire étrange s'échappa de mes lèvres alors que je terminais de me rhabiller après cette douche qui chassait toute trace de l'inceste frauduleux dont les murs avaient été témoin, et je frapperais le moindre regard qui trahirait une connaissance de ce qui avait pu se produire. Je n'en avais pas honte, non. Je détestais simplement l'idée d'avoir cédé, d'être le dominé, même si dans les gestes, cela n'avait pas été le cas. Mes doigts glissèrent dans ma chevelure encore humide, trahissant le trouble qui m'agitait. J'avais encore le goût de mon propre frère sur mes lèvres, comme si rien ne pouvait l'en retirer. Mes oreilles saignaient encore de la jouissance partagée dont elles avaient été le refuge. Le sentiment d'une certaine satisfaction me restait en tête. Je n'avais jamais perçu Antonin ainsi, comme une option à mes plaisirs charnels. Il l'avait fait à ma place. Pris cette décision en me laissant un choix aussi stupide que ma réponse était inévitable.

La colère grondait au fond de moi comme un monstre qui n'attendait qu'une seconde d'inattention pour taillader ma chair et s'en évader pour s'en prendre à la terre entière. Je détestais ces sensations contradictoires. Mais j'en avais l'habitude, cette dualité me suivait à la trace depuis toujours. Depuis que j'aimais la nature et les dragons, tandis que ma place était dans cette demeure, ou au Palais Garnier. Antonin ne m'avait pas cru ? Bien sûr que si. Bien sûr qu'il savait que je ne l'aurais pas trahi. Ses secrets. Sa folie. Je la taisais, elle restait là, au bord de mes lèvres sans jamais les passer. J'en avais été le témoin involontaire. Foutue curiosité ! Et il avait décidé que pour prouver mon silence, je devais lui céder. Lui céder ou mourir. Tu me tuerais vraiment, Antonin ? Merlin m'en soit témoin, je le lui avais demandé. Je n'avais pas aimé la réponse. Il m'avait laissé du temps pour réfléchir, mais pas un instant de répit pour me laisser oublier l'ultimatum. Les paroles à double-sens devant les autres. Les visites imprévues dans ma chambre. Les regards lourds de sens que nous étions les seuls à saisir. Elle n'était même plus là. Le petit secret partagé, retenu prisonnier dans les sous-sols de la résidence. Il n'y avait plus personne. Antonin n'avait pourtant pas oublié. Oh, ce n'était pas parce que je n'avais jamais pensé à lui ainsi que je ne lui répondais pas, que je semblais hésiter entre un plaisir charnel et une mort certaine. Non, c'était juste l'idée de perdre ce contrôle que j'exerçais sur tous ceux qui m'entouraient. Éphémère. Parasite. Incertain. Percutant celui d'un autre.

Là je l'avais perdu lorsque mes lèvres furieuses avaient heurtées les siennes et que ma réponse lui avait été jetée au visage. Il m'avait offert la domination. Une fumée. Elle n'était pas vraiment réelle. Je m'étais vengé contre son corps et nous y avions pris du plaisir. Beaucoup de plaisir, à l'opposé de cette douceur toute fraternelle dont nous abreuvions les apparences. Ce n'était pourtant pas l'important. Je n'avais pas honte de connaître les lignes de son corps, d'avoir encore son goût sur ma langue et le souvenir de son parfum incrusté à mes papilles. Non, je hurlais d'être tombé sous le pouvoir de mon propre frère. Les poings serrés, contractés, j'avais quitté mon refuge pour le couloir de la bâtisse, sans réellement faire attention aux personnes qui s'y trouvaient. Les domestiques semblaient naturellement raser les murs, comme s'ils sentaient que ce n'était pas le bon moment pour m'interrompre ou chercher mon attention. Le visage fermé, les muscles tendus, ce fut face à une trop fine silhouette que je me retrouvai brutalement. Une seconde d’inattention de plus et je l'aurais percutée. Mes prunelles gravirent la distance qui les séparait de son visage pour la reconnaître. Sa chevelure de feu éparse sur ses épaules, son regard croisa le mien. Angélique. La meilleure amie de mon frère. Ironie du sort. Je ne la connaissais pas vraiment, la douceur naïve personnifiée. Je n'avais jamais vraiment compris comment une personne comme elle pouvait être si proche d'un être comme Antonin ou Genesis. J'étais en colère contre le premier pour m'avoir forcé la main. Le second m’insupportait, et pourtant il m'arrivait de coucher avec lui. Mais ils étaient la noirceur nocturne quand elle était l'aube étincelante. Peut-être que je ne la connaissais pas assez. Je ne la connaissais même pas du tout. L'apparence. Ce qu'elle offrait au monde était la seule chose accessible de cette demoiselle trop romantique. « Il doit être... retourné ... dans sa chambre. » Mon timbre ne trembla pas, pourtant le muscle coléreux de ma mâchoire tressauta, et mes poings restaient serrés. Je savais qu'elle était là pour Anton. Je n'avais pas plus envie de subir sa petite lumière alors que je rêvais d'enfoncer mon poing dans le visage de quelqu'un. Aussi la contournais-je déjà, l'oubliant comme elle avait pu surgir sur ma route. Sans prévenir.



Dernière édition par Liam Rousseau le Jeu 19 Mai - 21:04, édité 1 fois
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Angélique Lerouge
Angélique Lerouge

MALLE SECRETE DU SORCIER

baguette
: on dit que c'est la baguette qui choisi son sorcier et non l'inverse. créée dans du bois de houx, symbole de protection, la baguette d'ange se compose d'une corne de licorne, collant parfaitement à son caractère doux et lumineux. lisse pour son côté calme et apaisant, elle est cependant rapide, collant avec le petit côté insolent et espiègle qu'angélique aborde parfois.
patronus: une louve, symbole de protection, d'instinct guerrier et de connaissance spirituelle. la louve est forte, loyale et fidèle à sa famille et à ceux placés sous sa protection. courageuse et libre, la louve s'adapte à tout changement comme un véritable caméléon. elle est, aux yeux d'angélique, le symbole de l'amour, de la famille et de la protection.
amortentia: De la vanille, son odeur préféré, celui de son parfum. De la poussière, comme celle qui s'accroche aux instruments et qui vole en de douces particules quand elle joue de la musique. Et un autre parfum indéfinissable mais dont elle jure de trouver un jour la provenance.
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MessageSujet: Re: If I lose myself ? (Angeliam)   If I lose myself ? (Angeliam) EmptyMer 18 Mai - 9:49


If I lose myself
- Alors on revisite quelle mode aujourd'hui ? demande t-elle d'une voix amusée. Laura la fixe en souriant. Si elle ne devient pas son assistante en médicomagie, Angélique se promet de la nommer comme sa chef styliste personnelle. - Bohème chic ! lui répondit son amie. La Comtesse arque un sourcil. Chaque jour est une nouvelle idée pour Laura, chaque matin est un renouveau, elle change de style et d'époque quand elle peut, quand elle veut, la garde-robe d'Angélique est illimitée et la Comtesse lui laisse à loisir d'acheter le tissu qu'elle veut pour confectionner de nouvelles tenues. Jamais elle n'aurait pu rêver d'une vie comme celle là. Bien sûr qu'elle n'est pas noble, que les gens la traitent comme une moins que rien la plupart du temps et que la vie est difficile mais avec Angélique tout est plus doux, tout est plus simple. La Comtesse à le don de rendre la vie plus belle qu'elle n'est en réalité et tout ça avec un sourire simplement. - Pourquoi Bohème Chic ? lui demande Angélique curieuse. - Je trouve que ça se marie à la perfection avec votre douceur et votre grâce, et puis avec les bons accessoires, je suis sûre que vous allez relancer la mode ! répond son amie. Angélique rit. Et accepte de bon coeur. Elle a une confiance absolue en Laura. Et elle n'a pas tord. Quand elle voit le résultat elle est époustouflée. Elle porte une belle robe d'un blanc cassé plissée dans le style bohème mélangeant le neutre et la dentelle, lui arrivant mi-cuisse avec des manches trois-quart en dentelle, des bottes à talons beige, en daim et plissé, et dans ses cheveux bouclés, Laura y a glissé quelques petites fleurs et perles blanches. - J'veux bien relancer la mode ! lance la Comtesse en tournant sur elle même. Elle est impressionnée par le sens de la mode de son amie. Dans cette tenue elle a l'air d'un ange au cheveux de feu. C'est décidé, elle sera sa styliste personnelle !

Alors qu'elle discute avec son amie, son regard tombe sur une photo dans un cadre près de son lit. Elle ne peut s'empêcher de s'en emparer pour la regarder. C'est une photo de Genesis, Antonin et elle alors qu'ils sont tous les trois à BeauxBâtons. Les garçons sont en jaune - la couleur à l'opposée de leur caractère précisons-le - et elle est au milieu, en rouge comme une rose écarlate ou une tâche de sang frais sur une fleur. Ils sont beaux tous les trois. Ils sont jeunes. Ils n'ont pas encore toutes les responsabilités qui leur incombent aujourd'hui, sur les épaules. Ils ont l'air plus insouciants. Un peu. Angélique aurait aimé que tout reste comme cette journée là à jamais. C'est naïf elle le sait. Mais c'est un de ses traits de caractère. Elle soupire et Laura pose une main sur son épaule. - Tout va s'arranger Comtesse. Peut-être devriez vous parler à Antonin ? Angélique la regarde et sourit doucement. - Oui, sûrement. Elle se lève. Elle ne prend son service que dans l'après-midi, ayant fini très tard la veille au soir. Dans la nuit même. Après un dernier remerciement envers Laura, elle sort de sa chambre et marche dans les couloirs du palais. Ses talons claquent sur le sol mais son esprit dérive ailleurs, vers d'autres époques, d'autres souvenirs. Son regard se pose sur les statues et les tableaux de maître sans qu'elle ne les voient vraiment. Elle croise des gens à qui elle sourit par politesse mais là encore sans les voir. Elle évolue dans une autre réalité. Les gens le savent, parfois, Angélique disparaît un peu de la surface, comme une fée ou un ange éphémère dont l'esprit voyage déjà vers d'autres contrées.

Quand elle sort de son monde, c'est parce qu'elle manque de se prendre quelqu'un en pleine figure. Elle recule, surprise et ses beaux yeux bleus azur se pose sur la personne en face d'elle. Elle le reconnaît instantanément. C'est Liam Rousseau, futur Duc de Normandie et frère aîné d'Antonin. Puis elle voit comment il est. Agité, en colère, furieux même. Il à l'air d'un félin en cage, attendant le bon moment pour briser ses chaînes et sauter à la gorge de celui qui l'a emprisonné. Elle arque un sourcil. Deux personnes sont capables de faire ressortir autant d'émotions négatives chez une personne. Et ces deux personnes elle les connaît très bien. - Il doit être... dans sa chambre. La voix est calme mais pas l'attitude. Son regard flamboie de rage. Il a les poings serrés et le corps tremblant rien qu'en pensant à la personne dans la chambre. Elle sait très bien qui est ce "Il". C'est lui qu'elle est venue voir à la base. Mais peut-être qu'elle devrait revoir l'ordre de passage des autres. Liam commence à la contourner pour repartir. Elle attrape doucement sa main pour le retenir, sans forcer, avec délicatesse comme la plupart de ses gestes. Elle plante son regard azur dans le sien quand il se retourne vers elle. - Qu'à t-il encore fait ? lui demande t-elle dans un souffle, un murmure. Elle appréhende un peu mais elle n'aime pas voir toute cette colère chez quelqu'un. Le "encore", vient à point nommé elle le sait. Antonin est encore allé trop loin. Il cherche encore et toujours mais viendra le jour où il se fera prendre et ni Genesis, ni elle ne pourront le sauver. Elle espère que ce jour ne viendra pas. Jamais. Mais en attendant elle voit la détresse de Liam et elle ne peut s'empêcher d'y réagir. - Tu peux tout me dire, je le connais bien tu sais, fait-elle à Liam. Il y a parfois des choses que l'on ne peut garder pour soi si on ne veut pas perdre la tête. Elle ne dit rien de plus, le laissant faire son choix. Elle a l'air si douce, si délicate à côté des deux monstres que sont ses meilleurs amis. Tout le monde pense qu'un jour, ils vont la détruire. Mais elle est bien plus forte qu'elle n'en a l'air, la Comtesse d'Angoulême.  
AVENGEDINCHAINS


Dernière édition par Angélique Lerouge le Jeu 19 Mai - 12:57, édité 1 fois
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Liam Rousseau
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MALLE SECRETE DU SORCIER

baguette
: Baguette en bois de poirier, ayant pour cœur une plume de corbeau, mesurant 29,7 cm, et qui est rapide et fine.
patronus: Une chouette s'avère être son patronus. Sans doute parce que la symbolique de cet animal fait référence à la découverte de l'inconnu, aux connaissances mystérieuse, de chercher à voir au-delà des apparences. Elle est l'intuition, la curiosité, créative. Elle est ce changement qui tarde, cette ambivalence perceptible.
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MessageSujet: Re: If I lose myself ? (Angeliam)   If I lose myself ? (Angeliam) EmptyMer 18 Mai - 23:05

If I lose myself ?
Angélique & Liam



Sentir ses doigts se glisser pour se saisir de ma main me surprit, laissant mon corps se figer. On ne lui a jamais appris à ne pas toucher une personne énervée, que toute sa colère pourrait se déverser sur l'imprudente ? Je sentais tout mon être se tendre plus encore, m'étonnant moi-même que cela soit encore possible, tant la colère brûlait chaque parcelle de mes muscles. Celui de ma mâchoire tressauta à nouveau tandis que je pivotais pour planter dans ses prunelles un regard furieux qui contredisait la douceur de son geste. - Qu'à t-il encore fait ? Le murmure me parvint, presque sournois, comme s'il était inscrit sur mes traits qui était ce "il" que nous connaissions tous les deux. Je n'ignorais pas qu'elle ne faisait pas erreur sur l'accusé auquel elle attribuait un nouveau problème. La douceur de ses doigts semblaient vouloir faire ressortir le contraste de mon propre tempérament, des émotions qui pulsaient sous ma peau, la laissant onduler sournoisement. Je n'avais pas envie de lui parler, ni à elle, ni à qui que ce soit. Sans doute aurais-je dû retirer mes doigts de sous les siens, mais elle devait les sentir toujours aussi serrés, ces poings qui semblaient clamer leur envie de faire mal à quelqu'un.  - Tu peux tout me dire, je le connais bien tu sais. Tout ? Tout lui dire ? A elle ? Comme si Antonin finirait forcément par venir lui murmurer sa nouvelle prouesse. Comme si elle voulait réellement savoir ce qui avait pu se passer. Comme si son apparente douceur trop angélique méritait le refuge des mots qui pourraient s'échapper de mes lèvres. Mon front se plissa et je la sentis, cette rage qui inversa sa douceur en brutalité, mes doigts venant emprisonner son poignet, remplaçant éphémère de ma paume par sa peau qui me laissait obtenir une nouvelle emprise sur elle. La frustration d'avoir perdu le contrôle auprès de mon frère semblait tenter de s'emparer de mon être, et ce fut sans une hésitation que je l'entraînais derrière moi, tirant son poignet sans état d'âme dans l'hypothèse qu'elle ne voudrait pas me suivre. Mais elle voulait que je lui parle, alors elle viendrait. Cette gentillesse qui ruisselait de son être me donnait la nausée à cette seconde, et la certitude qu'elle ne se défilerait pas. Du moins pas si facilement. Peut-être me restait-il un semblant de conscience, mais je n'avais pas l'intention de perdre le contrôle devant la moindre personne qui fouinerait dans notre résidence. Je n'admettrais pas que ma vie s'étale plus qu'elle ne le devrait à la vue de tous. Angélique se doutait, devinait. Mais elle ne parvenait à entrevoir que la glace émergente de l'iceberg.

D'un geste impatient, je la fis pénétrer dans un petit salon où un regard circulaire me suffit pour juger que nous y étions seuls. Relâchant ma prise, ce fut pour me saisir de ma baguette et formuler ce sort qui m'assurerait une discrétion qu'aucune promesse, à moins d'être ensorcelée, n'aurait pu m'assurer. « Assurdio. » Le silence nous enveloppa. Ou plus précisément, il le fit pour le reste du monde, nous isolant, et me laissant encore revenir vers elle d'un pas décidé. La colère marquait mes traits, se déversait par chacun de mes pores comme si la barrière qui me permettait de garder contenance venait de se rompre, et que le monstre se ruait sans avoir encore choisi sa cible. La surplombant, laissant tout mon être frôler le sien, mon attitude toute entière, si elle n'avait pas transpiré de rage, aurait pu laisser penser que j'étais sur le point de l'embrasser. Mais la vérité n'aurait pu être plus éloignée de ce simulacre. Au contraire, je luttais pour ne pas me saisir d'elle et la secouer pour l'extirper de son rêve éveillé. « Ce qu'il a fait ?! Mais qu'est-ce que ça peut te faire de savoir ce qu'il a fait ?! » Mes yeux se rétrécirent sans que je ne la perde du regard, comme si je la jaugeais, elle, la proie qui ne tremblait même pas devant moi. « EN QUOI ce qu'il se passe entre MON frère et MOI te concerne, Angélique ?! » insistais-je en lui attrapant le bras pour l'attirer plus près, trop près, aider son visage à presque toucher le mien. La crispation sur sa peau en devenait presque douloureuse sous le contrôle douteux que je parvenais à conserver sur ma colère débridée. « Tu crois QUOI ? Que parce que tu es sa meilleure amie, ça fait de toi une Rousseau ?! » Bien sûr que non. La colère brûlait mes lèvres, dévorait ma raison, et son attitude m'agaçait. Pourquoi ne tremblait-elle pas ? Pourquoi ne fuyait-elle pas ? Pourquoi restait-elle là, devant moi, comme si elle n'attendait que l'instant où je finirais par en avoir assez de crier sur elle ?

Ses yeux de biche, ses lèvres pures, la pâleur de son teint, cette chevelure flamboyante. Je n'ai jamais compris pourquoi elle n'avait pas déjà été brisée. Et à cette seconde, tout son être m'irritait, me poussant à la relâcher, à reculer d'un pas, de deux. Je ne réfléchissais plus. Je pivotais, passant une main dans cette chevelure encore humide qui tentait de me rappeler, non pas une erreur physique, mais une reddition qui, elle, m'énervait. J'avais encore besoin de laisser s'échapper la moindre tension de mon être, mais elle n'était pas la solution. Et je n'avais pas envie de lui dévoiler l'incompréhensible façon dont mon cerveau fonctionnait, l'absence de honte et la colère pour ce qui semblerait n'être qu'un détail pour d'autres. Elle en avait l'habitude, sans doute. Peut-être même avait-elle entendu pire. Il le fallait. Elle savait. Pas tout. Avait-elle une idée de ce qui s'était tramé dans les sous-sols de cette résidence ? De ce qui nous avait mené à cet instant précis ? Je n'en aurais pas mis ma main à couper. Je la sentais, cette colère, toujours brûlante mais qui s'étiolait au contact de l'ange. Peut-être qu'elle l'était réellement, angélique, après tout. « Et puis quoi ? Même si tu l'étais, tu n'as pas réellement envie de savoir ce qu'il a fait. » Parce que j'étais égoïste. Parce que je connaissais Anton. Parce que je savais et voulait croire qu'elle ne pouvait pas être si altruiste à leur contact. Parce qu'elle ne comprendrait pas ma réaction. Ou plus précisément, la vraie raison de ma réaction, et que je n'avais pas envie de ça.



Dernière édition par Liam Rousseau le Jeu 19 Mai - 21:02, édité 1 fois
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: on dit que c'est la baguette qui choisi son sorcier et non l'inverse. créée dans du bois de houx, symbole de protection, la baguette d'ange se compose d'une corne de licorne, collant parfaitement à son caractère doux et lumineux. lisse pour son côté calme et apaisant, elle est cependant rapide, collant avec le petit côté insolent et espiègle qu'angélique aborde parfois.
patronus: une louve, symbole de protection, d'instinct guerrier et de connaissance spirituelle. la louve est forte, loyale et fidèle à sa famille et à ceux placés sous sa protection. courageuse et libre, la louve s'adapte à tout changement comme un véritable caméléon. elle est, aux yeux d'angélique, le symbole de l'amour, de la famille et de la protection.
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MessageSujet: Re: If I lose myself ? (Angeliam)   If I lose myself ? (Angeliam) EmptyMer 18 Mai - 23:40


If I lose myself
Son  intention n'était ni de le braquer, ni de l'énerver encore plus, seulement de l'aider, pourtant au moment où ses doigts délicats effleurèrent sa peau, elle sût que c'était encore pire qu'elle ne le pensait. Qu'avait donc fait son meilleur ami pour mettre son frère aîné dans un tel état ? L'on aurait dit un animal sauvage prêt à mordre au moindre mouvement de son dresseur. Elle voit ses muscles noués par dessous ses vêtements, ses poins blanchis à force de les serrer de rage, sa mâchoire serrée comme pour se retenir de pousser un hurlement. Elle lit dans son regard toute la rage du monde comme si il la retenait depuis tellement longtemps qu'elle avait finie par faire exploser toutes les barrières pour se ruer vers l'extérieur semblable à un raz-de-marée. Elle plonge son regard d'azur dans le sien l'air si candide, si innocente, si délicate face à cette rage, cette haine qui lui vient des profondeurs qu'elle pourrait simplement disparaître si il la déversait sur elle. Inversant la tendance, Liam attrape son poignet et la tire sans ménagement derrière lui. Elle le laisse faire, ses talons claquant sur le sol en pierre et ses boucles rousses virevoltant autour de son visage de poupée. Il les fait entrer dans un petit salon vide apparemment. Elle a le temps de voir un piano dans le coin. Une cheminée éteinte à cette période de l'année. Des fauteuils aux airs confortables. Et puis soudain, la tornade débarque sans lui laisser le temps de se mettre à l'abri.

Il se rapproche d'elle, menaçant et commence à lui hurler dessus. Il cherche à la blesser mais il en faut plus que ça pour seulement la faire ciller. Elle a grandit entre Antonin et Genesis, elle a vu des accès de colère bien plus violentes que la sienne et même quand il l'empoigne et lui hurle au visage, elle ne cille pas, se contentant de plonger son regard d'un azur si pur dans le sien. Elle sait. Tant de choses. L'on peut la croire naïve, innocente à souhait mais ce n'est pas forcément le cas. Combien de fois à t-elle joué de son Don et de son air de poupée de porcelaine pour sortir ses amis d'ennuis créés ? Combien de fois leur ai t-elle venue en aide alors qu'elle aurait simplement pu les abandonner à leurs monstruosités, leur violence, leur brutalité ? Elle n'est pas femme à laisser tomber. La loyauté fait partie de ses qualités. Elle n'abandonne jamais. Quand elle offre son amitié et sa confiance, son amour, c'est pour la vie à la simple condition de ne jamais la trahir. - Tu crois QUOI ? Que parce que tu es sa meilleure amie, ça fait de toi une Rousseau ?! hurle Liam. Elle fronce légèrement les sourcils, sa première réaction enfin. Pourtant elle n'a toujours pas peur, ne tremble pas, ne cille pas. Elle n'a pas bougé d'un millimètre depuis qu'il l'a placée là il y a quelques minutes. Il cherche à la blesser. Mais elle ne voit pas pourquoi il lui parle de famille. Entre le trio, rien n'a jamais eu à voir avec la famille. Qu'importe leur condition, ils sont simplement eux. Elle ne veut pas être une Rousseau, elle s'inquiète juste pour eux. Les paroles de Gensis lui reviennent en tête alors que Liam continue de s'époumoner. "Il va voir rouge, vraiment rouge et je crains le pire ..." Est ce que c'était ça, le pire ? Qu'avait-il fait à son frère pour que Liam Rousseau se mette dans des états pareils, oubliant qui il était et les apparences pour s'en prendre à elle, une Lerouge, cousine de la royauté actuelle, mieux placée dans la hiérarchie que lui, si puissant et si riche héritier soit-il ?

- Et puis quoi ? Même si tu l'étais, tu n'as pas réellement envie de savoir ce qu'il a fait, finit Liam. Elle le regarde, penchant légèrement la tête sur le côté. - Crois-tu que ça me ferait fuir ? Ou que je te jugerais ? lui demande t-elle de sa voix douce. Elle secoue doucement la tête et ses boucles rousses qui suivent le mouvement, caressant son visage et son cou à la peau d'albâtre. Non Liam. J'ai grandis avec lui. Rien ne me fait fuir le concernant. Elle ne veut pas le blesser. Mais à sa réaction, elle sait qu'elle connaît mieux Antonin que son propre frère. Elle ne lui dit pas. Elle ne veut pas lui faire de mal. Il souffre assez comme ça. Mais elle se demande comment il a pu faire pour ne rien voir avant. Anton n'est pas homme à être doux et gentil. Il n'est pas un agneau, il est un loup en cage. Ou un dragon. Oui, voilà c'est la bonne comparaison. Antonin est un dragon enchaîné à la fois beau et mortel, dangereux et meurtrier. Dis moi Liam. Dis moi ce qu'il a fait. Dis le moi ou je vais lui demander moi même. Et il me répondra. Elle ne dit pas la fin de sa phrase, la pense seulement. Mais elle sait que ça se lit dans son regard. Elle attend la réponse du jeune homme. Elle n'en n'a pas l'air comme ça mais elle appréhende un peu. Elle se demande surtout comment gérer ça. Liam ne dira rien à personne elle le sait. Elle l'espère. Elle ne veut pas perdre Antonin, tout monstre qu'il est. Elle patiente en silence. Dieu merci elle n'est pas femme d'impatience, elle peut attendre indéfiniment. Elle sait qu'à la fin, elle aura gain de cause. 
AVENGEDINCHAINS
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Liam Rousseau
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: Baguette en bois de poirier, ayant pour cœur une plume de corbeau, mesurant 29,7 cm, et qui est rapide et fine.
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MessageSujet: Re: If I lose myself ? (Angeliam)   If I lose myself ? (Angeliam) EmptyJeu 19 Mai - 22:53

If I lose myself ?
Angélique & Liam



Jeux de mots qui devaient clore cette conversation qui se limitait à mon refus de lui répondre. Mais au lieu de saisir l'opportunité de mettre un terme à cette conversation, elle sembla la désirer, son visage délicat s'inclinant sur le côté. - Crois-tu que ça me ferait fuir ? Ou que je te jugerais ? Son timbre délicat ne parvint pas à retenir le rictus d'ironie qui plissa mes lèvres à l'idée d'être jugé. Je n'avais jamais éprouvé de honte de toute ma vie, j'ignorais même à quoi cela pouvait ressembler. Qu'elle me juge était le cadet de mes soucis. Alors pourquoi retenais-je cette information? Pourquoi ne pas simplement la lui donner pour que cette comédie cesse ? Parce que je me doutais qu'elle ne me comprendrait pas, et si je devais me confier, ce serait à quelqu'un qui en aurait la capacité. Non Liam. J'ai grandis avec lui. Rien ne me fait fuir le concernant. Je ne fuyais pas non plus. J'avais remarqué les signes. J'avais saisi sa folie, mais je n'en avais jamais été témoin, là était notre différence. Pourtant, là encore, ce n'était pas le sujet.

Dis moi Liam. Dis moi ce qu'il a fait. Le timbre restait délicat. Presque doucereux dans ce que les mots n'avouaient pas, mais que l'attitude et le regard présageaient comme inévitable si je continuais à préférer le silence. Ainsi, pour mieux aller lui rapporter l'état dans lequel je me trouvais, elle lui poserait la question elle-même. Cette hypothèse fit ressurgir en moi une vague de colère prête à déferler sur l'ange de feu qui m'observait, me pressait, me mettait au défi. Bien sûr qu'il n'ignorait rien de l'état de colère dans lequel je me trouvais. Le jeu était d'ailleurs jouissif, tellement. Je ne l'ignorais pas un seul instant qu'il l'était, parce que c'était précisément le genre de partie que j'adorais esquisser. Mentir sur mes préférences, laisser croire l'inverse d'une vérité, appuyer sur les points que je savais fragiles, pour mieux user de mes mensonges, de mes omissions et de mes perfidies pour obtenir ce que je voulais. Même si je me demandais si mes frasques n'avaient pas rattrapé mes mensonges. Si trop de personnes n'ignoraient en rien mon amour des deux sexes, alors que l'ignorance avait été une arme très précieuse. Et la rouquine pourrait être un dommage collatéral, une victime de choix pour ma possible rancune envers mon frère. Comme si à travers elle je pourrais me dresser, et prouver que je n'étais pas entièrement entre les doigts d'Antonin, funeste marionnette de chair. Je ne l'aurais pas blessée, pas sciemment en tout cas, et pourtant, à la voir ainsi, attendre cette information qu'elle ne semble pas vouloir perdre, je savais que j'aurais pu dresser ma baguette avant elle, et lui arracher le souvenir de cette rencontre. Personne ne l'aurait découverte dans mon esprit, personne ne serait venu l'y chercher. Et quand bien même, je remerciais l'obstination de mon père à vouloir faire de moi le banquier que j'étais, de mon professeur duquel je m'étais vengé indirectement.

Il était étrange, l'effet qu'elle me faisait. L'aveuglement de mes iris captivés par la caresse de ses cheveux sur sa peau tandis qu'elle me disait non un instant plus tôt. A présent, statique, figée dans cette attente, je semblais presque attendre un nouveau mouvement, pour un nouveau contraste de ces flammes venant lécher sa peau laiteuse. La colère rôdait encore, mais j'avais repris contenance, comme si l'épisode précédent ne s'était finalement jamais produit. Mes doigts n'avaient pas heurté sa peau. Mon timbre ne s'était pas fait brutal. C'était le genre d'épouse qu'il me faudrait, capable de rasséréner mon esprit lorsqu'il partait trop loin. A cette unique pensée bien trop fugace, un sourire sarcastique vint ébranler mes lèvres, alors que mon regard revenait finalement s'attarder sur le sien. « Tu crois que j'ai peur d'être jugé, Angélique ? » lui soufflais-je sans la perdre des yeux, ancrant mon attention toute entière dans l'océan de ses prunelles. J'esquissai ces pas, ceux qui me ramenèrent vers elle. Mais j'avais récupéré la maîtrise de moi-même, et ce n'était plus de la colère que je déversais à son encontre. Peut-être était-ce teinté d'une subtile curiosité la concernant, ainsi que d'une certaine conviction... « Tu le connais peut-être, mais moi, tu ne me connais pas. ... Tout est une question de compréhension, et je ne suis pas certain que tu comprendrais ma façon de voir les choses. » Déviant mon visage pour observer ma main qui s'éleva, mes doigts qui vinrent les acculer ces boucles enflammées, les faisant glisser contre sa peau comme pour les chasser de devant son oreille près de laquelle mes lèvres se perdirent, prêtes à avouer une parcelle de mon propre secret, de ma propre reddition. « Antonin a voulu une preuve de ma loyauté. La vie ou la mort, à ses conditions. Et tout ce qui m'agace... c'est de les avoir acceptées, ces conditions. D'avoir perdu le contrôle. » murmurais-je, laissant mon souffle s'écraser contre sa peau. De ne pas être l'enfoiré qui maîtrisait les cartes et en dissimulait d'autres dans sa manche. Qu'il m'ait forcé la main et m'ait poussé à imaginer quelque chose qui ne m'était jamais venu à l'esprit. Mais sûrement pas d'avoir couché avec lui. Peut-être n'étais-je pas aussi sain d'esprit que j'avais toujours voulu le croire. Peut-être qu'Antonin n'était pas une pomme tombée si loin du pommier que ça. « Pas ce qu'il m'a demandé. Non. Ce serait trop commun. » De ressembler à tous ceux qui auraient honte d'avoir sombré dans l'inceste, même si l'acte en lui-même n'avait laissé qu'un plaisir certain. Trop commun de tomber dans le précipice de la crainte d'être jugé, même si je n'avais pas l'intention de laisser mon image être ternie à cause de cette histoire. Je me moquais de l'opinion du monde, il ne me touchait pas, mais je tenais à ma situation, tout comme... « Juste d'avoir perdu ce maudit contrôle. » Et je persistais à être si proche d'elle, avant de finalement me reculer pour lire ce qu'elle pouvait bien en penser sur ses traits délicats.



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Angélique Lerouge
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MALLE SECRETE DU SORCIER

baguette
: on dit que c'est la baguette qui choisi son sorcier et non l'inverse. créée dans du bois de houx, symbole de protection, la baguette d'ange se compose d'une corne de licorne, collant parfaitement à son caractère doux et lumineux. lisse pour son côté calme et apaisant, elle est cependant rapide, collant avec le petit côté insolent et espiègle qu'angélique aborde parfois.
patronus: une louve, symbole de protection, d'instinct guerrier et de connaissance spirituelle. la louve est forte, loyale et fidèle à sa famille et à ceux placés sous sa protection. courageuse et libre, la louve s'adapte à tout changement comme un véritable caméléon. elle est, aux yeux d'angélique, le symbole de l'amour, de la famille et de la protection.
amortentia: De la vanille, son odeur préféré, celui de son parfum. De la poussière, comme celle qui s'accroche aux instruments et qui vole en de douces particules quand elle joue de la musique. Et un autre parfum indéfinissable mais dont elle jure de trouver un jour la provenance.
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MessageSujet: Re: If I lose myself ? (Angeliam)   If I lose myself ? (Angeliam) EmptyVen 20 Mai - 12:45


If I lose myself
Elle le fixe du regard en attendant qu'il daigne lui donner ce qu'elle veut. Elle sait qu'il a comprit, à son regard, que si il ne lui parlait pas elle irait chercher l'information ailleurs, à la source même. Elle sait aussi que ça l'énerve de penser qu'elle pourrait vraiment le faire, et pire encore qu'Il pourrait lui répondre. Ca ne l'amuse pas à elle, elle n'a pas un esprit tordu, ni vicieux mais elle peut-être garce quand on la provoque. Elle a beau avoir l'air d'un ange et se comporter comme telle les trois quart du temps, elle a quand même un fichu caractère, la Comtesse d'Angoulême. Et elle déteste ne pas savoir les choses. Elle sait tout la plupart du temps et même des secrets que les gens n'avouent pas, les plus honteux, les plus secrets, ceux qui ressortent parfois quand elle est dans les parages, parce qu'elle ressemble parfois à une apparition, on ne la voit pas, on ne l'entend pas et soudain elle est là, plongée dans son propre univers, regardant le monde avec une vision pourtant bien plus claire que la plupart des gens, remarquant des couleurs qu'ils ont oubliés, entendant des mélodies dont ils ignorent l'existence. Et elle ne rate rien de ce qui se murmure, dans les couloirs du palais, alors que les autres se croient à l'abri.

Elle plonge ses yeux d'azur dans les siens. Les siens aussi sont bleus. Mais ils ont une teinte plus sombre, plus grises. Pourtant elle a quand même envie de se noyer dedans. Elle n'avait jamais remarqué à quel point il avait de beaux yeux. Ce n'était pourtant pas faute de l'avoir croisé ces dernières années. Il s'approche d'elle et là non plus, elle ne cille pas. Sa colère s'envole elle le sent bien, il est moins agité, sa mâchoire est moins serrée, ses yeux moins enflammés. Pourtant elle la sent encore proche, cette colère, il n'en n'est pas encore débarrassé. En même temps elle comprend. Si Antonin a vraiment déconné, il va être difficile de lui pardonner si facilement. Il joue avec ses boucles rousses et un léger frisson la parcoure quand il effleure sa peau diaphane de ses doigts. Il semble plus doux dans ses gestes mais ce n'est que de la retenue. Il a encore envie de tout casser, d'exploser le reste du monde, de le voir partir en fumée ne serais-ce que pour faire passer sa frustration. Colérique, serait bien le mot, pour décrire la famille Rousseau. - Tu crois que j'ai peur d'être jugé, Angélique ? lui susurre t-il doucereux. Un tout léger sourire, presque invisible mais bien insolent, effleure ses lèvres. La tournure de phrase l'a amusée. - Non, je ne crois pas que tu es peur d'être jugé. Elle penche la tête sur le côté. En revanche, je crois que tu as peur de perdre la face. Ou peut-être de perdre cette réputation, si durement acquise. Bon d'accord, elle le provoque un peu. C'est plus fort qu'elle. Il a l'air aussi paumé qu'il se donne l'illusion d'être fort.

Il se rapproche d'elle. Encore. Il a raison dans ses mots. Elle ne le connaît pas vraiment. Enfin si, elle le connaît de tout ce qu'elle a pu observer ses dernières années. De tout ce qu'elle a entendu sur lui, par lui, contre lui. De tout ce qu'elle a vu lors de leurs rencontres. Elle le connaît un peu, pense l'avoir cerné. Et peut-être qu'elle a tout faux au contraire ? Elle ne demande qu'à le connaître elle, c'est lui qui n'a jamais tenté de l'approcher. A croire qu'elle est effrayante tient. Ses lèvres s'approchent de son oreille, elle ne bouge pas, attentive à ses confidences, à ce qu'il lui dira et ce qu'il taira derrière. Elle trouve toujours le sens caché des mots, elle sait les non-dits, elle comprend tant de choses. - Antonin a voulu une preuve de ma loyauté. La vie ou la mort, à ses conditions. Et tout ce qui m'agace... c'est de les avoir acceptées, ces conditions. D'avoir perdu le contrôle. Et elle comprend. Ce qui l'énerve, ce n'est pas la peur d'être jugé, non ça c'est seulement pour le commun des mortels, ce qui l'énerve lui, c'est d'avoir perdu le contrôle face à son petit frère. Et il n'y a, à peu près qu'une seule chose qui pousse Antonin à laisser la vie à quelqu'un. Le sexe. Donc il avait même réussi a avoir son frère aîné. Le con. Elle laisse un soupir s'échapper de ses lèvres rosées. Elle se fiche bien de l'inceste en lui même. Bien sûr que les gens "normaux" s'en offusquerait, mais elle, a bien couché avec Genesis qui est techniquement son cousin alors elle est mal placée pour juger qui que ce soit. Non, mais elle comprend mieux la colère de Liam. Même si elle s'était attendu à pire.

Il s'éloigne juste pour voir son expression. Elle plonge son regard dans le sien, mais pas avant de l'avoir regardé. Il est beau. Elle n'avait jamais remarqué le charme qu'il pouvait dégager, ce charisme qui s'échappait de lui comme un pouvoir en plus. Ses yeux glissent sur ses lèvres et son coeur accélère un peu puis elle remonte jusqu'à ses yeux et se calme, gardant cette contenance qu'on lui a apprit à avoir en toute circonstance. Elle lui sourit doucement. - Tu ne perd le contrôle que si tu le désire Liam. Mais c'est toi qui décide quand et comment, murmure t-elle contre ses lèvres, son souffle le caressant doucement. Bougeant pour la première fois depuis leur entrée dans la pièce, elle s'écarta de lui, le bruit de ses talons étouffés par les tapis qui réchauffaient la pièces et alla effleurer les touches du piano du bout de ses doigts. Ca la démangeait de s'asseoir et de jouer un morceau mais elle ne le fit pas. Ce n'était pas le moment de se laisser aller à des divagations musicales. - Antonin peut être battu à son propre jeu. Elle se tourne vers lui avec un petit sourire, le regard espiègle. Elle ne sait pas pourquoi elle décide de l'aider contre son meilleur ami, peut-être pour donner une leçon à Antonin, peut-être juste parce que son instinct la pousse à faire ça. Elle l'ignore. Il faut lui laisser le contrôle ... tout en lui montrant qu'au final, c'est toi qui l'a. L'idée même d'avoir le contrôle sans le posséder totalement va le rendre dingue. Et tu gagneras cette manche sans avoir rien fait de mal.  
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Liam Rousseau
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MALLE SECRETE DU SORCIER

baguette
: Baguette en bois de poirier, ayant pour cœur une plume de corbeau, mesurant 29,7 cm, et qui est rapide et fine.
patronus: Une chouette s'avère être son patronus. Sans doute parce que la symbolique de cet animal fait référence à la découverte de l'inconnu, aux connaissances mystérieuse, de chercher à voir au-delà des apparences. Elle est l'intuition, la curiosité, créative. Elle est ce changement qui tarde, cette ambivalence perceptible.
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MessageSujet: Re: If I lose myself ? (Angeliam)   If I lose myself ? (Angeliam) EmptyVen 20 Mai - 18:49

If I lose myself ?
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Perdre la face, non. Ma situation, elle n'avait pas tord. Mais le jugement en lui-même m'indifférait. Après, ce n'était pas cela qui me mettait en rage à cet instant, et je le lui expliquai en quelques mots soufflés à son oreille. Soupir qui me parvint, offrande sournoise de la compréhension plus précise de sa part. Elle avait sans doute saisi les conditions, elle connaissait mon frère, mieux que moi, la chose était certaine et attestée. Je n'irai pas remettre en doute ses paroles précédentes. Mais déjà je m'écartais pour lire ses traits, croiser ce regard qui se perdait ailleurs. Elle s'égarait, la douce luciole enflammée. Elle s'attardait à mes lèvres comme une lueur au milieu de l'obscurité qu'il valait mieux éviter. Peut-être était-elle capable de m’apaiser parce qu'elle parvenait en quelques gestes, quelques regards, à attirer mon esprit sur une autre pente, plus connue, mieux maîtrisée. La séduction, le charme, les manipulations ne conduisant qu'à une seule finalité... le sexe. Mes maîtresses, mes amants, nul n'avait eu à se plaindre de mes manigances, certains râlant même de ne pas bénéficier d'une certaine exclusivité. Mais elle aurait signifié des sentiments venant faire s'affoler un palpitant qui n'avait même jamais frémi pour qui que ce soit. Je n'avais jamais aimé, et l'émotion ne m'apparaissait que chimérique. Je n'y avais jamais cru, et je n'y accordais aucune vérité. Peut-être n'étais-je pas capable d'éprouver ce genre de sentiment. Peut-être. Mais je n'avais pas l'intention de m'attarder là-dessus. Non, au contraire, mes lèvres s'incurvèrent sous un sourire taquin, alors que nos prunelles s'aimantaient enfin. Le sien me parut d'une douceur presque déconcertante, alors que ses lèvres frôlant presque les miennes me soufflaient un murmure. - Tu ne perd le contrôle que si tu le désire Liam. Mais c'est toi qui décide quand et comment.

Hum. Bien sûr. Je m'égarais à ressentir l'écho de son souffle sur celles qui n'auraient pas hésité à combler la faible distance si elle ne l'avait pas dissoute en s'écartant subitement. Le contrôle. Elle me parlait de contrôle, et je m'étais égaré sur un terrain que je maîtrisais habituellement parfaitement, mais où Antonin était venu se glisser. Je ne l'avais jamais considérée comme une possibilité, parce qu'elle était la meilleure amie de mon cadet, parce qu'elle semblait si douce et aussi éphémère qu'un phœnix magnifique mais sur le point de s'enflammer. Bien sûr, Genesis était lui aussi le meilleur ami d'Antonin, mais les choses s'étaient faites différemment. Elles s'étaient faites, tout simplement, sans que nous ayons besoin de nous apprécier pour dépasser cette limite. Angélique, elle, n'avait pas le tempérament du brun, malgré la rousseur de sa chevelure. Je ne perdrais le contrôle que si je le décidais, pourtant, venait-elle de dire. Je ne l'ai perdu que parce que la situation l'avait réclamée, et qu'il ne m'avait pas laissé l'oublier. Peut-être pouvais-je me servir d'elle pour atteindre indirectement mon frère, lui renvoyer l'ascenseur en la guidant doucement mais sûrement entre mes bras. Sa réaction à mes lèvres trop proches, les frissons dérobés à mon contact involontaire contre sa peau, me laissaient supposer qu'elle ne résisterait que pour la forme d'affirmer ses convictions. Et je savais mentir. L'acte ne me serait pas douloureux, et à mesure que je la regardais évoluer, c'était tout son être que mon regard détaillait, me laissant m'attarder sur des idées éparpillées selon sa posture. Musicienne. La façon dont ses doigts caressèrent l'ivoire des touches, m'en laissa persuadé.

- Antonin peut être battu à son propre jeu. Battu ? Je la vis se retourner, afficher ce sourire presque de connivence, invitation espiègle à me glisser dans une partie à ses côtés. Voilà qui était surprenant, et qui me laissa de marbre, en apparence du moins. Je donnais parfois cette impression, d'être dénué d'émotions. Involontairement bien sûr, mon éducation sûrement. Il faut lui laisser le contrôle ... tout en lui montrant qu'au final, c'est toi qui l'a. L'idée même d'avoir le contrôle sans le posséder totalement va le rendre dingue. Et tu gagneras cette manche sans avoir rien fait de mal. Reprendre le contrôle. Elle venait de le faire naître, ce sourire confiant du croque-mitaine qui venait de saisir avec précision la façon dont il se glisserait sous le lit du prochain gamin à terroriser. La ruse et le contrôle, le jeu de dominance. Puis mon regard se plissa légèrement. « Tu m'aides... contre lui. Pourquoi ? » En vérité, j'ignorais si cela le rendrait réellement dingue, ou s'il saurait se contenter de l'évidence d'obtenir néanmoins la même finalité. Mais cela me conviendrait bien mieux de mon côté, la colère ne me pousserait plus à m'enfermer en compagnie de cette demoiselle que je n'imaginais pas aussi fine et rusée. Elle l'avait éveillée cette curiosité qui brûlait au fond de mon être à longueur de temps. Peut-être n'avait-elle pour espoir que ce que n'importe qui dans une pièce close... Enfin, n'importe qui, selon l'expérience sournoise que je possédais de ces instants. Angélique semblait si innocente, mais sa proximité avec mon frère et Genesis, leur amitié, et puis cette espièglerie, me laissaient imaginer qu'elle n'était pas aussi angélique que tout son être semblait le hurler avec désespoir. Je n'avais plus l'intention de l'utiliser, mais je m'avançai vers elle, sourire en coin. « A quel genre de contrepartie est-ce que tu t'attends ? Je pourrai t'accorder un moment avec ce piano, mais je ne suis pas sûr que tu pensais à cela. » Je m'imaginais le contact de ses lèvres contre les miennes, mais peut-être parviendrait-elle à me surprendre encore, alors que je m'emparais de sa main, la menant à mes lèvres pour déposer un baiser dans le creux de sa paume sans perdre son regard du mien. Si elle m'y autorisait, je l'effeuillerais ainsi, mes doigts précédant la brûlure de mes lèvres, la tourmentant à chaque frisson que je parviendrais à faire naître sur sa peau. « Et je ne suis plus si sûr que tu rêves de devenir une Rousseau. » murmurais-je avant de me redresser, laissant sa main retomber avec la mienne pour fourreau néanmoins, ne relâchant pas mon emprise qui se voulait douce. J'évoquais l'hypothèse d'un mariage que je ne souhaitais pas. Si elle était à demi ce qu'elle prétendait être, je me lasserais de sa fausse candeur, le palpitant éteint, alors que je me réfugierai entre d'autres cuisses.



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: on dit que c'est la baguette qui choisi son sorcier et non l'inverse. créée dans du bois de houx, symbole de protection, la baguette d'ange se compose d'une corne de licorne, collant parfaitement à son caractère doux et lumineux. lisse pour son côté calme et apaisant, elle est cependant rapide, collant avec le petit côté insolent et espiègle qu'angélique aborde parfois.
patronus: une louve, symbole de protection, d'instinct guerrier et de connaissance spirituelle. la louve est forte, loyale et fidèle à sa famille et à ceux placés sous sa protection. courageuse et libre, la louve s'adapte à tout changement comme un véritable caméléon. elle est, aux yeux d'angélique, le symbole de l'amour, de la famille et de la protection.
amortentia: De la vanille, son odeur préféré, celui de son parfum. De la poussière, comme celle qui s'accroche aux instruments et qui vole en de douces particules quand elle joue de la musique. Et un autre parfum indéfinissable mais dont elle jure de trouver un jour la provenance.
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MessageSujet: Re: If I lose myself ? (Angeliam)   If I lose myself ? (Angeliam) EmptySam 21 Mai - 19:04


If I lose myself
Le contrôle est une arme que tout le monde ne possède pas. Ceux qui ont le contrôle sont en général ceux qui ont le plus de pouvoir et de puissance sur les autres. Pour le coup, aucun rapport avec un quelconque titre de noblesse, rien à voir avec le sang ou la royauté et tout à voir avec le caractère de la personne. Une personne qui ne possède aucun contrôle que ce soit sur lui, sur sa vie ou sur les autres, sera quelqu'un de parfaitement manipulable à souhait. Il est facile d'influencer ceux qui n'ont pas assez de force de caractère pour se défendre. Pour contrôler. Elle même était peut-être naïve, elle était certes douce et "angélique" mais elle avait toujours le contrôle sur ce qu'elle décidait. Personne ne décidait de sa vie, de ses choix, de ses fréquentations. On ne la forçait pas à se marier, on ne la poussait pas à aller vers tel ou tel endroit et on ne lui interdisait rien qu'elle ne le désire. Personne ne la contrôlait sans son consentement. Bien sûr que parfois elle courbait l'échine, se laissait porter au grès du vent, bien sûr qu'elle écoutait autour d'elle, se laissant parfois influencer par telle ou telle chose, et évidemment que ses amis avaient une grande importance à ses yeux mais elle ne laissait échapper son propre contrôle que lorsqu'elle le désirait.

S'écartant de Liam, elle se promène dans la pièce, délicate silhouette de blanc vêtue, comme une apparition ou une âme errante, éphémère et fragile, effleurant avec douceur les touches blanches et noires du piano, rêvant de s'y installer pour laisser sortir une énième mélodie toute droite sortie de son esprit imaginatif ou une quelconque symphonie composée par un compositeur célèbre. Mais Liam ... Liam l'intrigue. Il semble différent. Elle connaît les rumeurs courant sur lui, elle le croise quand elle vient voir Antonin, il attise sa curiosité et son récit sur son petit frère lui donne envie de jouer les petites fées espiègles. Elle lui donne une astuce. Elle connaît bien son meilleur ami. Il ne lui en faut pas beaucoup pour l'agacer. - Tu m'aides... contre lui. Pourquoi ? lui demande Liam suspicieux. Un petit rire cristallin et léger secoue son corps fin alors que son regard pétille. Pourquoi elle l'aide ? Elle se pose elle même la question. Peut-être parce qu'elle pense qu'Antonin mérite une leçon pour son comportement, que parfois, c'est bien de lui rendre la pareille, ça lui montre qu'il n'est pas invincible. C'est la manière que la jolie Comtesse utilise pour le ramener sur terre lorsqu'il part trop loin dans son sombre univers. Alors elle hausse délicatement les épaules en guise de réponse, un peu désinvolte dans son attitude, ses boucles rousses caressant son cou, mais son regard lui, pétille. Liam la fixe et un tas d'émotions circulent dans ses beaux yeux. L'étonnement, la méfiance, la curiosité. Il s'approche d'elle avec un petit sourire en coin qu'elle n'est pas très sûre d'apprécier par contre. Quand il fait ça,  il ressemble à Antonin quand il a une idée derrière la tête. - A quel genre de contrepartie est-ce que tu t'attends ? Je pourrai t'accorder un moment avec ce piano, mais je ne suis pas sûr que tu pensais à cela, lui murmure Liam. Elle arque un sourcil. - Je n'ai pas besoin de toi pour accéder à un piano, rétorque t-elle un brin hautaine mais son ton est démenti par son regard brillant d'amusement. Ne dis rien à Anto de mon aide et on sera quitte, fait-elle simplement. Elle n'attend rien de lui.

Mais il s'accroche le Rousseau, il est tenace. Prenant sa main dans la sienne il dépose un baiser dans le creux de sa paume, remplaçant l'espièglerie par de l'étonnement. Son regard à lui est taquin, il est joueur. Il flirt avec elle. Mais à quoi joue t-il ? Elle ne fait pas ça pour une coucherie quelconque. Elle sursaute légèrement à son baiser, c'est comme si ses lèvres laissaient des traces incandescentes sur sa peau diaphane. Elle la fixe cette main toujours emprisonnée dans celle du futur Duc mais elle ne voit ni flamme, ni brasier et elle ne comprend pas les émotions qui s'animent en elle, doucement. C'est la première fois que ça lui fait ça. Et elle se demande bien ce que ça ferait que de s'abandonner dans ses bras, elle se demande si cette sensation brûlante qu'à déclenché son baiser et l'étreinte de sa main sur la sienne, serait présente sur tout son corps alors qu'il la déshabillerait, la caressant avec délicatesse. Remontant son regard d'azur vers le sien, elle le fixa avec étonnement, se noya dans ses prunelles plus claire que les siennes, d'une couleur moins vive mais toutes aussi enivrantes. Elle a l'air d'une biche prise au piège face à un prédateur. Mais la suite la ramène bien vite à la réalité. - Et je ne suis plus si sûr que tu rêves de devenir une Rousseau. Ses sourcils se froncent, elle s'écarte un peu de lui, retirant sa main de la sienne, sans brusquerie toutefois. - Pourquoi ? J'ai l'air à ce point désespérée dans ma quête d'un futur mari que tu me proposes un mariage avec un homme qui ne tient même pas une semaine avec une personne sans aller voir ailleurs ? raille t-elle narquoise. Ce ton ne va pas vraiment avec la douceur de son timbre mais elle n'est pas sans défense, il faut qu'il sache qu'elle sait se défendre, qu'elle n'est pas qu'une belle fille aux allures délicates et au regard doux. Elle est une sorcière, puissante même, et elle est aussi une Comtesse. On ne l'a pas élevée pour être une imbécile.

Pourtant elle sait qu'elle va devoir se marier rapidement. Que des pressions vont commencer à se faire sentir parce qu'elle approche dangereusement de la trentaine et qu'une femme n'a pas le loisir de pouvoir procréer toute une vie comme un homme. Mais elle n'en n'est pas au point de devenir l'une des femmes les plus cocufiées de Paris et de France, elle laisse ça aux autres potiches merci bien. - Si vous êtes si pressé de vous marier, vous n'avez qu'à lancer un casting de la fille la plus superficielle ou de la plus intéressée par votre argent Duc, moi je n'en ai que faire, continue t-elle sur le même ton. Et elle est même légèrement hautaine, lui montrant qu'elle ne s'abaisserait pas à autant et qu'elle n'était pas une cruche. Elle secoue la tête en soupirant doucement et c'est comme si sa douceur revenait instantanément. Elle le fixe d'un air presque exaspéré. - Je ne suis pas une fille qu'on achète Liam. Je ne suis pas une fille qui se vend. Je ne suis pas une fille intéressée. Et si je décide de t'aider c'est parce que je le veux bien, parce que je pense qu'Antonin mérite une leçon, pas pour une quelconque contre-partie et surtout pas un mariage arrangé. Elle a la tête haute la Comtesse, le regard fier, le port de tête altier. Elle est belle, elle le sait. Elle n'en joue pas souvent. Elle ne joue pas d'ailleurs, elle veut juste lui montrer qu'elle vaut mieux que ça. Mais son regard n'est pas méchant. Il est calme et posé comme sa voix. Comme elle. Quand elle disait que tout était dans le contrôle ... Liam en avait une démonstration flagrante comme preuve.  
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