⊰ REZ-DE-CHAUSSÉE ⊱ Le rez-de chaussée voit s’installer toutes les salles de classes que l’aile Nord ne comporte pas, ainsi, les grandes salles d’histoires de la magie où des centaines d’ouvrages relatant les contes magiques de France, les salles de métamorphoses, lieu aux milles et uns sortilèges de transfiguration et où diverses bêtes et objets y sont entreposés afin de pratiquer cet art sans pareil. Les cours de sortilèges sont généralement dispensés dans de vastes pièces afin d’exploiter au maximum les possibilités de ces enchantements. La plus fabuleuse d’entre d’elles a un plafond mesurant plus de huit mètres de haut et couvre plus de 150 mètres carrés. Ces ornements de bois et de fer relèvent du prodige magique et sont de loin, une grande fierté pour Beauxbâtons. Il en est de même pour les défenses contre les forces du mal qui nécessite de l’espace. Un club de duel français a d’ailleurs été instauré il y a une cinquantaine d’année et de nombreux élèves se prêtent au jeu. Notamment lors des tournois organisés tous les cinq ans où la quasi-totalité des étudiants y participent.

⊰ PREMIER ETAGE ⊱ Cette gigantesque pièce est occupée par divers ateliers de peinture –activité très en vogue au sein du château. On y apprend aux élèves désireux de briller dans le domaine pictural, l’art de peindre. Toutes dimensions de pinceaux, toutes tailles de toile, tous formats de chevalet sont mis à la disposition de ces gens qui ont la soif de travail et de peinture. Il est ici prodigué un enseignement très classique, c’est ce qui fascine les sorciers. Ils n’ont d’yeux que pour les œuvres de la Renaissance, tout art abstrait et apprécié par les moldus leur est étranger. Ils prônent le génie des artistes tels que Leonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël…

⊰ PREMIER ETAGE ⊱ Ce n'est pas seulement un majestueux Théâtre digne des plus célèbres de la capitale. Il est, certes, un chef d'oeuvre de par son architecture, ses dorures, ses tissus rouges, ses planches lustrées, mais il est aussi et avant tout, un lieu de pratique et d'exercice. Si dans l'année, les élèves proposent quelques pièces de théâtre et dans d'exceptionnels cas, des opéras, le lieu sert avant tout à les entraîner. Presque quotidiennement, les étudiants inscrits au Théâtral s'adonnent à l’exercice de la représentation. Jouant les répliques de plus célèbres écrivains, ils animent le lieu par leur chaleur et leurs qualités oratoires.

⊰ PREMIER ETAGE ⊱ Contrairement à ses compères, le Musical ne se compose pas d'une seule et vaste pièce, ici on y entre par une gigantesque porte de chêne où y est gravée une note de musique. De là, un long couloir désert une dizaine de pièces parfaitement insonorisées. Chacune, de taille égale, a pour fonction l'apprentissage. On y inculque le savoir jouer de divers instruments. Chaque pièce est éclairée par deux larges fenêtres aux vitres parfaitement entretenues, le parquet est souvent poli par les ans et l'instrument trône au centre de la salle. Ce club est très secret et peu d'élèves peuvent se vanter d'apprendre à jouer d'un instrument. Seuls deux professeures sont employées à ce poste, un couple de femmes. Elles y apprennent le violon, le piano, la flûte, la trompette, la harpe...

⊰ DEUXIEME ETAGE ⊱ Uniquement reservé aux dames de ce château, c'est une large pièce où les papotages, bavardages et ragots vont bon train. Il faut dire que Beauxbâtons compte de très nombreuses adeptes de rumeurs diverses et variés et il est dit que tout finit par se savoir à Beauxbâtons. Ces demoiselles ont la réputation d'avoir la langue bien pendue. Dans le hall, les discussions plus officielles sont énoncées à haute voix. A l'inverse, les rumeurs les plus secrètes sont chuchoter, même murmurer par celles qui les dévoilent. Car soucieuse de leur réputation, les femmes du château de souhaitent pas que la diffusion d'un ragot soient associé à leur nom, cela serait entaché celui-ci.

⊰ DEUXIEME ETAGE ⊱ Il exitse aux abords d’un couloir donnant sur un petit hall à grandes fenêtres, un mur où se dessine une feuille de thé, les adhérants du salon dessine son contour et une entrée apparaît soudain. Celle-là même donne sur une petite pièce décorée avec goût: papiers peint verts et noisettes, tapis chics et fauteuils de marque. L’élite des étudiants se rencontrent pour discuter et pour bien souvent répandre leur venin sur les étudiants de l’académie. Contrairement au hall des bavardages, le salon aux infusions accueille en son sein les hommes. Les membres du Club sont souvent les plus riches et très prétentieux. On les craint même si l'existence du salon est secrète. La pièce en elle-même n'est pas bien grande, deux tables, à peine une dizaine de fauteuils et deux ou trois meubles décorent le salon, mais cet espace restreint convient au fait que les adhérants au salon ne sont pas bien nombreux, là aussi une dizaine à peine.

⊰ DEUXIEME ETAGE ⊱ Une immense porte d’ébène finit les lieux et donne accès à toutes les chambres des étudiantes. On y accède en susurrant un mot de passe inconnu des hommes du château à la porte qui se déverrouille aussitôt. On traverse ainsi d'interminables couloirs où toutes les chambres des étudiantes se situent, à la façon des plus grands hôtels parisiens. On remarque à quelques exceptions que les habitantes des chambres sont de plus en plus âgées à mesure que l'on traverse les couloirs. Selon leur statut dans la société magique, certains enfants de grandes familles peuvent obtenir les chambres les plus éloignées de la grande porte d’ébène, pour garantir une intimité maximum. Les résidentes sont également réparties selon leur maison, une Gentiane ne dormira jamais aux côtés d'une Lys, par exemple. Les chambres sont soient doubles soient triples. Ces chambres ne sont pas bien grandes tant elles sont nombreuses. Les lits sont parfois doubles quand une chambre accueille deux femmes, parfois ce ne sont que des lits simples. Pour les chambres triples, il arrive rarement qu'elle se compose de deux lits (l'un double et l'autre simple) mais plus généralement de trois lits simples. La décoration, quoique toujours différente, reste toujours sobre et classique.